12 janvier 2010
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A chaque époque un turlupin de la politique. Jacques Chirac avait trouvé le sien en la personne de Jean Jacques Servan-Schreiber. L'impétrant étant décédé en 2006, il n'avait pas eu de remplaçant.
Voici qui est fait et le gagnant est...
Vincent Peillon, député socialiste européisto-européen, et républicain de compromis à ses heures.
Nous ne reviendrons pas sur l'excellent article de Christine Tasin sur son blog dédié au bobo Gaby Cohn Bendit, article dont nous partageons l’analyse. Celui-ci reprend également les positions du député socialiste sur les grandes écoles.
Depuis dimanche 12 janvier, sur la station Europe 1, Vincent Peillon occupe les antennes. Dans la démarche être ou ne pas être, nous atteignons les summums.
Donc dimanche, l'euro-parlementaire souhaite la création d’une "religion laïque". En fait, immarcescibles écraseurs d'infâmes que nous sommes, nous traduisons:
"La laïcité doit devenir une religion comme les autres."
En ce sens, il donne raison à toutes les religions du Livre qui n'attendent que cela pour reprendre le dessus car la laïcité, depuis 1905, est le garant-rempart des libertés de conscience, de la liberté de croire ou de ne pas croire ou de changer de religion.
Ce jour, cette fois-ci sur France Inter, Vincent Peillon revient sur le problèmes de la suppression des grandes écoles. (cf. l'article de Christine Tasin)
"Je suis républicain mais.... je suis contre l'élitisme républicain".
Traduction: dans le droit fil de 1968, je sape systématiquement les fondements de la République et de l'école républicaine.
Puis il revient, au détour d'une question sur l'Europe.
"Je suis contre la désignation de Madame Ashton Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, mais je ne sais pas s'il faut voter pour ou contre. " (Sic !)
Traduction:
"J'ai fait une campagne pour les élections au parlement européen, très critique vis à vis des institutions, bref de très socialiste, mais une fois élu on fait comme si je n'avais rien dit".
Dans certains médias triviaux, d'aucun aurait parlé d'absence de lubrifiant!
Enfin, sur une question du journaliste quant à une loi sur la burqa, nous écoutons, pour commencer, une énumération inflation-désinflation du nombre. Pour les Renseignements généraux il y a 300 porteuses de burqa en France, pour Vincent Peillon, 500.
Et le journaliste d'en annoncer 3 000, par un prompt renfort... en arrivant au port!!!!
Cependant, Vincent Peillon refuse une loi, préférant, une action pédagogique, y associant du même coup les "punks" (Sic et resic!!!), lesquels, personne ne l’ignore, sont des intégristes de
... ah oui, de quoi au fait?
Le député socialiste oublie qu'une action pédagogique s'adresse à des cerveaux ouverts à icelle; qu'en matière d'intégrisme religieux, ce cadre est de loin dépassé. En ce sens, la mission parlementaire présidée par le citoyen André Gerin, est exemplaire quant à la façon dont elle a mené ses auditions.
Certes, nous ne sommes pas insensibles aux problèmes sociaux, comme tente de la faire accroire le député socialiste. Mais, que nous sachons, dans les pays intégristes, la part des politiques économiques et sociales n'a jamais été le fort des pouvoirs en place, sinon nous serions tous saoudiens ou iraniens!
Donc, à chaque problème dérangeant soulevé, il est aisé de mettre en avant les problèmes que l’on prétend non abordé par l’adversaire politique, même si cela n’est pas faux pour mieux faire admettre sa propre position du moment. En clair dans le cas présent, plus je parle de social, moins on parlera de burqa, jetant l'opprobre sur ceux qui se moqent des problèmes sociaux.
Cela étant, pour les pisse-froid, la démonstration inverse est vraie.
Il nous faut donc prendre l’ensemble des problèmes de la société française à bras le corps; qu'ils soient politique, socaiux, économiques ou, de l'ordre des libertés.
Vincent Peillon a commis un excellent livre l'an passé: "La Révolution française n'est pas terminée".
Ce qu'il a omis d'écrire, est qu'il se proposait comme portier de la fermeture.
Voici qui est fait et le gagnant est...
Vincent Peillon, député socialiste européisto-européen, et républicain de compromis à ses heures.
Nous ne reviendrons pas sur l'excellent article de Christine Tasin sur son blog dédié au bobo Gaby Cohn Bendit, article dont nous partageons l’analyse. Celui-ci reprend également les positions du député socialiste sur les grandes écoles.
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Depuis dimanche 12 janvier, sur la station Europe 1, Vincent Peillon occupe les antennes. Dans la démarche être ou ne pas être, nous atteignons les summums.
Donc dimanche, l'euro-parlementaire souhaite la création d’une "religion laïque". En fait, immarcescibles écraseurs d'infâmes que nous sommes, nous traduisons:
"La laïcité doit devenir une religion comme les autres."
En ce sens, il donne raison à toutes les religions du Livre qui n'attendent que cela pour reprendre le dessus car la laïcité, depuis 1905, est le garant-rempart des libertés de conscience, de la liberté de croire ou de ne pas croire ou de changer de religion.
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Ce jour, cette fois-ci sur France Inter, Vincent Peillon revient sur le problèmes de la suppression des grandes écoles. (cf. l'article de Christine Tasin)
"Je suis républicain mais.... je suis contre l'élitisme républicain".
Traduction: dans le droit fil de 1968, je sape systématiquement les fondements de la République et de l'école républicaine.
Puis il revient, au détour d'une question sur l'Europe.
"Je suis contre la désignation de Madame Ashton Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, mais je ne sais pas s'il faut voter pour ou contre. " (Sic !)
Traduction:
"J'ai fait une campagne pour les élections au parlement européen, très critique vis à vis des institutions, bref de très socialiste, mais une fois élu on fait comme si je n'avais rien dit".
Dans certains médias triviaux, d'aucun aurait parlé d'absence de lubrifiant!
Enfin, sur une question du journaliste quant à une loi sur la burqa, nous écoutons, pour commencer, une énumération inflation-désinflation du nombre. Pour les Renseignements généraux il y a 300 porteuses de burqa en France, pour Vincent Peillon, 500.
Et le journaliste d'en annoncer 3 000, par un prompt renfort... en arrivant au port!!!!
Cependant, Vincent Peillon refuse une loi, préférant, une action pédagogique, y associant du même coup les "punks" (Sic et resic!!!), lesquels, personne ne l’ignore, sont des intégristes de
... ah oui, de quoi au fait?
Le député socialiste oublie qu'une action pédagogique s'adresse à des cerveaux ouverts à icelle; qu'en matière d'intégrisme religieux, ce cadre est de loin dépassé. En ce sens, la mission parlementaire présidée par le citoyen André Gerin, est exemplaire quant à la façon dont elle a mené ses auditions.
Certes, nous ne sommes pas insensibles aux problèmes sociaux, comme tente de la faire accroire le député socialiste. Mais, que nous sachons, dans les pays intégristes, la part des politiques économiques et sociales n'a jamais été le fort des pouvoirs en place, sinon nous serions tous saoudiens ou iraniens!
Donc, à chaque problème dérangeant soulevé, il est aisé de mettre en avant les problèmes que l’on prétend non abordé par l’adversaire politique, même si cela n’est pas faux pour mieux faire admettre sa propre position du moment. En clair dans le cas présent, plus je parle de social, moins on parlera de burqa, jetant l'opprobre sur ceux qui se moqent des problèmes sociaux.
Cela étant, pour les pisse-froid, la démonstration inverse est vraie.
Il nous faut donc prendre l’ensemble des problèmes de la société française à bras le corps; qu'ils soient politique, socaiux, économiques ou, de l'ordre des libertés.
Vincent Peillon a commis un excellent livre l'an passé: "La Révolution française n'est pas terminée".
Ce qu'il a omis d'écrire, est qu'il se proposait comme portier de la fermeture.