23 octobre 2008
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Dans la manière de repousser les importuns, il existe mille et une façons de faire.
A la manière du ci-devant:
A la manière des collabos dont certains ne furent pas "assez" fusillés en 1945:
Ce préambule pour appeler l'attention de nos lecteurs vigilants sur le procès qui s'ouvre aujourd'hui à Nantes à l'encontre d'un citoyen de notre République poursuivi pour injure au chef de l'Etat. Ledit citoyen avait, lors du passage du véhicule du président de l'arépublique, manifesté son hostilité par la reprise de la phrase prononcée par celui-ci lors du salon de l'agriculture en direction d'un exposant récalcitrant, "casse toi pauvre c..."
Notre Délicat Souverain enfourche ainsi, dorénavant à de maintes reprises, la voie judiciaire pour régler les problèmes d'atteintes à son ego (pardon : à sa munificence). La question qui se pose reste celle de l'égalité des citoyens devant la loi. En effet, supposons que par un extraordinaire miracle, un juge saisi par la grâce républicaine acquitte un citoyen poursuivi par le président de l'arépublique, ce justiciable aura-t-il la possibilité à son tour de poursuivre le président, disons pour plainte abusive voire pour diffamation (pauvre c.. pouvant être considéré comme telle)?
La réponse est définitivement NON, le chef de l'Etat étant inattaquable devant les tribunaux dans l'exercice de ses fonctions par décision du Conseil constitutionnel (merci Roland Dumas).
Conclusion: restez polis mais ne vous étonnez pas d'être traités en toute impunité de pauvre c.. par le candidat parvenu à l'Elysée en 2007 ; il ne vous restera qu’à serrer les poings dans vos poches et........ à payer les frais de justice.
Comme l'écrivait il y a longtemps le poète, aujourd'hui sous une stèle sétoise:
"Que ça s'est vu dans le passé,
Marianne soit renversée,
Mais il y a peu de chance qu'on
Détrône le roi des c..."
A la manière du ci-devant:
"Hors de ma vue manant!"
Fort heureusement, n'en déplaise aux nouveaux germanopratains, la Révolution française est passée par là.A la manière des collabos dont certains ne furent pas "assez" fusillés en 1945:
"Il faut chasser le complot judeo-maçonnique!"
A la manière rostandienne: "J'avais trop de votre regard, il me plaisait que vous partissiez!".
A la manière des banlieues où malheureusement le français grammaticalement correct n'est plus de mise: " Ziva bouffon!"
A la manière de la bulle économico-financière: " Dans le contexte défavorable d'investissement dans les subprimes,
il est temps de replier vos avoirs dans les banques du Luxembourg!"
A ce propos, l'intervention au journal de France 2, du 1er ministre de ce paradis fiscal et de blanchiment de l’argent, duché d'opérette, Junker a été d'une vulgarité confondante: chassez le naturel, il revient au galop. (Depuis, l'ineffable Arlette chabot, directrice de l'information de la chaîne de télévision et pompom girl de la télévision aux ordres, dans un acte de contrition a présenté ses excuses au ministre gand ducal!)il est temps de replier vos avoirs dans les banques du Luxembourg!"
Ce préambule pour appeler l'attention de nos lecteurs vigilants sur le procès qui s'ouvre aujourd'hui à Nantes à l'encontre d'un citoyen de notre République poursuivi pour injure au chef de l'Etat. Ledit citoyen avait, lors du passage du véhicule du président de l'arépublique, manifesté son hostilité par la reprise de la phrase prononcée par celui-ci lors du salon de l'agriculture en direction d'un exposant récalcitrant, "casse toi pauvre c..."
Notre Délicat Souverain enfourche ainsi, dorénavant à de maintes reprises, la voie judiciaire pour régler les problèmes d'atteintes à son ego (pardon : à sa munificence). La question qui se pose reste celle de l'égalité des citoyens devant la loi. En effet, supposons que par un extraordinaire miracle, un juge saisi par la grâce républicaine acquitte un citoyen poursuivi par le président de l'arépublique, ce justiciable aura-t-il la possibilité à son tour de poursuivre le président, disons pour plainte abusive voire pour diffamation (pauvre c.. pouvant être considéré comme telle)?
La réponse est définitivement NON, le chef de l'Etat étant inattaquable devant les tribunaux dans l'exercice de ses fonctions par décision du Conseil constitutionnel (merci Roland Dumas).
Conclusion: restez polis mais ne vous étonnez pas d'être traités en toute impunité de pauvre c.. par le candidat parvenu à l'Elysée en 2007 ; il ne vous restera qu’à serrer les poings dans vos poches et........ à payer les frais de justice.
Comme l'écrivait il y a longtemps le poète, aujourd'hui sous une stèle sétoise:
"Que ça s'est vu dans le passé,
Marianne soit renversée,
Mais il y a peu de chance qu'on
Détrône le roi des c..."