28 juillet 2009
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N’en déplaise aux nouveaux muscadins de la bobo-cratie, tenants de l’immobilisme politique et du déni de République qui frappe notre pays, nous honorerons comme c’est l’usage entre Voltairiens ceux qui sont tombés le 10 thermidor an II (28 juillet 1794).
Robespierre et ses amis tombèrent sous le coup d’une triple conspiration de la peur, du calcul et de l’inconscience :
- peur sociale de ceux du « marais », du centre, face aux auteurs des décrets de Ventôse, qui préparaient la République sociale, horizon politique des républicains aujourd’hui encore ;
- calcul des « terroristes » (les Fouché, Tallien et autres) pour prendre de vitesse ceux qui n’auraient pas manqué vivants de faire en sorte qu’ils payent pour leurs exactions en province (massacres dont, comble de l’imposture, ils rendirent responsable le Gouvernement Révolutionnaire) ;
- inconscience des conjurés, « tyrannicides » dérisoires mais parfois sincères, qui mirent fin malgré eux à la Grande Révolution, celle des « Journées » où le peuple français entra sur la scène de l’Histoire comme acteur collectif, conscient de la grandeur de son œuvre.
Cette année encore les autorités constituées ne rendront pas hommage à ces Pères fondateurs de la République : aux républicains de s’en acquitter !
Robespierre et ses amis tombèrent sous le coup d’une triple conspiration de la peur, du calcul et de l’inconscience :
- peur sociale de ceux du « marais », du centre, face aux auteurs des décrets de Ventôse, qui préparaient la République sociale, horizon politique des républicains aujourd’hui encore ;
- calcul des « terroristes » (les Fouché, Tallien et autres) pour prendre de vitesse ceux qui n’auraient pas manqué vivants de faire en sorte qu’ils payent pour leurs exactions en province (massacres dont, comble de l’imposture, ils rendirent responsable le Gouvernement Révolutionnaire) ;
- inconscience des conjurés, « tyrannicides » dérisoires mais parfois sincères, qui mirent fin malgré eux à la Grande Révolution, celle des « Journées » où le peuple français entra sur la scène de l’Histoire comme acteur collectif, conscient de la grandeur de son œuvre.
Cette année encore les autorités constituées ne rendront pas hommage à ces Pères fondateurs de la République : aux républicains de s’en acquitter !