Irlande III - Elections au parlement européen

Depuis le referendum du 29 mai 2005, que ce soit en France ou dans les autres pays de l'Europe, nous assistons à une vaste mascarade anti démocratique de la part de nos dirigeants européistes, tous courants politiques confondus.

Dans un premier temps nous avons à une nouvelle règle de rhétorique puissante selon l'axiome suivant:

"Quand c'est OUI c'est OUI mais quand c'est NON c'est OUI! "

"En sommes, bandes de rustres inéduqués (car il faut l'être au nouveau sens censitaire pour les suffisants de l'UE), votez comme bon vous semble à la sortie, nous ferons ce que nous semble à nous l'élite européiste.

Tel a été le cas de la France et de la forfaiture du 4 février 2008 par le vote du parlement français. Tel sera peut être le cas en Irlande si les peuples ne se réveillent pas à temps.

Nous entendons depuis la proclamation des résultats irlandais les ineffables européistes agonir les peuples d'injures: MM. Daniel Cohn-Bendit, Jacques Barrot, Jean Claude Junker le représentant du duché d'opérette blanchisseur d'argent sale, les folliculaires des médias de plus en plus aux ordres et tant d'autres sur le thème:

"Le referendum n'est pas un bon outil démocratique pusique les peuples ne répondent jamais en réalité à la question posée (sic resic et reresic!)".

Passons sur ces insultes aux peuples souverains qui, osons l'espérer demanderons un jour des comptes à ces nouveaux muscadins de l'Empire.

" Mais, messieurs les trissotins de la new europa, si les peuples répondent de travers, alors commençons par supprimer le referendum de Maastricht en tout premier lieu, quand bien même le OUI l'a emporté en 1992 en France!"

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L'an prochain, les peuples vont être appelés à une parodie de démocratie en élisant leurs députés aux parlement européen. Ces députés, à de rares exceptions près, sont dans la droite ligne de l'européisme mondialisé post soixante huitard et anti nationaux. La question qui se pose aujourd'hui le plus sérieusement qui est, est la suivante:

- Faut-il contribuer à cette parodie en participant à ces élections, en soutenant une liste de souveraineté populaire et sociale?
- Faut-il contribuer à un aménagement alter-européiste qui, dans le fond ne remet pas en question l'illégitimité de cette Europe qu'on nous impose?
- Faut-il envisager d'aller aux urnes en masse et d'y mettre un seul bulletin:

"NON"

Puisque les pouvoirs en place et leur soit disant opposition nient l'existence de leur propre peuple, il est temps que les peuples se lèvent et nient l'existence de ceux qui les injurient en allant à l'encontre de leur Histoire.

La question qui vient d'être posée dans ce billet reste une question et  ne correspond pas à une prise de position officielle de Voltaire République. Elle reste une question ouverte et posée à tous ceux qui contribuent à maintenir le drapeau de la République sociale démocratique et laïque française, du peuple souverain.

Avant de prendre telle ou telle position en faveur de liste(s) dite(s) souverainiste(s), nous en appelons publiquement au débat, loin des stratégies de captation de postes électifs avec les moyens attachés à ceux-ci (il n'échappera à personne que la députation au parlement européen est lucrative). Et ce n'est pas en élisant (peut être et rien n'est sûr car il y auar plusieurs listes) un député ou deux au parlement que la voix réelle des peuples se fera mieux entendre; d'autant plus que les conditions de représentativités des groupes au parlement européen sont en train d'être modifiées en allant vers des regroupements plus draconiens. Il ne devrait plus subsister dans celui-ci que deux ou trois groupes politiques. En clair, ces groupes (un à droite un à gauche) seront les seuls autorisés à l'expression au sein de l'enceinte strasbourgeoise.

La question que nous posons aujourd'hui prend toute sa place.

Simon Archipenko
Président de Voltaire République