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Colloque Franco-allemand de Lyon

Le 7 octobre 2011, s'est tenu à l'IEP de Lyon, un colloque franco-allemand sur le thème:

 

Visions comparées de l'euro

 

Les videos de ce colloque sont disponibles sur

 


www.cercledu29mai2005.eu

 

 

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Eclats Républicains

Si vous le souhaitez, vous pouvez recevoir le livre "Eclats Républicains" de Simon Archipenko, Président de Voltaire République. Le  livre est paru en septembre 2007. La réception est gratuite. Si vous souhaitez contribuer à l'effort envoyez un don au siège de l'Association . Voltaire République - 73, cours Richard Vitton 69003 LYON. Pour recevoir le livre envoyez un courriel à: voltaire.republique@laposte.net

Présentation

Citoyen !

VOLTAIRE REPUBLIQUE  est un mouvement qui veut défendre et promouvoir les idées républicaines issues du siècle des Lumières et dont l’un des principaux penseurs fût Voltaire. En qualité de mouvement laïque et républicain, l’association se fait un devoir de répandre sa pensée dans toutes les sphères de la vie politique, économique et sociale de la France et dans une Europe débarrassée de son idéologie libérale dont les citoyens français ont rejeté les bases lors du scrutin du 29 mai 2005. L’association ne s’interdit aucune action et aucun prosélytisme dans le monde.

VOLTAIRE REPUBLIQUE  est fondée par des républicains engagés dans la vie de la Cité, venus d’horizons divers, patriotes qui veulent pour la France une république digne de son histoire et de celle qu’ils veulent léguer aux générations futures.
Article II des statuts de l’association   
VOLTAIRE REPUBLIQUE  est une association où, seul le nom de Citoyen compte. Elle rejette toute idée de communautarisme, sous quelque forme que ce soit.
Tous les adhérents, sans distinction y sont honorés pour leur travail voué au bien public, et tourné vers la République.
Voltaire république ne se revendique pas en parti politique; elle est politique. A ce titre ses adhérents sont libres d’appartenir ou de ne pas appartenir à un parti . Aussi, elle accueille en son sein les citoyens venus de tous horizons démocratiques et républicains, sans exclusive d’appartenance.
L’association n’importe pas en son sein les clivages et les pratiques qui y sont attachés. Le citoyen qui n’accepte pas ces principes fondateurs de Voltaire République et des Jeunes Voltairiens n’ont pas leur place au sein de l’association.
Voltaire République est engagée dans la vie de la Cité.  Elle invite les citoyens à en être les acteurs dans les associations, les organisations syndicales étudiantes, de salariés, patronales, artisanales et familiales.
Voltaire République et les Jeunes Voltairiens sont organisés dans leur ville, leur département, leur facultés, leurs entreprises et, sur le plan national.

Salut et fraternité

Voltaire République et les Jeunes Voltairiens


Nous contacter :
voltaire.republique@laposte.net

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4 février 2008 1 04 /02 /février /2008 08:16
En ce jour exceptionnel  pour la vie démocratique de notre patrie, nous avons souhaité mettre en ligne l'un des discours les plus flamboyants du citoyen Jean Jaurès. Une partie de ce discours aux jeunes élèves porte sur le courage. Nous voulons ainsi saluer celui des parlementaires qui ont tenu le cap de la volonté populaire tant à l'Assemblée nationale qu'au Sénat.


LE "DISCOURS À LA JEUNESSE" DE JEAN JAURES (ALBI, 1903)


MESDAMES,
MESSIEURS,
JEUNES ÉLÈVES,

C'est une grande joie pour moi de me retrouver en ce lycée d'Albi et d'y reprendre un instant la parole. Grande joie nuancée d'un peu de mélancolie ; car lorsqu'on revient à de longs intervalles, on mesure soudain ce que l'insensible fuite des jours a ôté de nous pour le donner au passé. Le temps nous avait dérobés à nous mêmes, parcelle à parcelle, et tout à coup c'est un gros bloc de notre vie que nous voyons loin de nous. La longue fourmilière des minutes emportant chacune un grain chemine silencieusement, et un beau soir le grenier est vide.

Mais qu'importe que le temps nous retire notre force peu à peu, s'il l'utilise obscurément pour des oeuvres vastes en qui survit quelque chose de nous ? Il y a vingt deux ans, c'est moi qui prononçais ici le discours d'usage. Je me souviens (et peut-être quelqu'un de mes collègues d'alors s'en souvient-il aussi) que j'avais choisi comme thème : les Jugements humains. Je demandais à ceux qui m'écoutaient de juger les hommes avec bienveillance, c'est-à-dire avec, équité, d'être attentifs dans les consciences les plus médiocres et les existences les plus dénuées, aux traits de lumière, aux fugitives étincelles de beauté morale par où se révèle la vocation de grandeur de la nature humaine. Je les priais d'interpréter avec indulgence le tâtonnant effort de l'humanité incertaine.

Peut-être dans les années de lutte qui ont suivi, ai-je manqué plus d'une fois envers des adversaires à ces conseils de généreuse équité. Ce qui me rassure un peu, c'est que j'imagine qu'on a dû y manquer aussi parfois à mon égard, et cela rétablit 1'équilibre. Ce qui reste vrai, à travers toutes nos misères, à travers toutes les injustices commises ou subies, c'est qu'il faut faire un large crédit à la nature humaine ; c'est qu'on se condamne soi-même à ne pas comprendre l'humanité, si on n'a pas le sens de sa grandeur et le pressentiment de ses destinées incomparables.

Cette confiance n'est ni sotte, ni aveugle, ni frivole. Elle n'ignore pas les vices, les crimes, les erreurs, les préjugés, les égoïsmes de tout ordre, égoïsme des individus, égoïsme des castes, égoïsme des partis, égoïsme des classes, qui appesantissent la marche de l'homme, et absorbent souvent le cours du fleuve en un tourbillon trouble et sanglant. Elle sait que les forces bonnes, les forces de sagesse, de lumière, de justice, ne peuvent se passer du secours du temps, et que la nuit de la servitude et de l'ignorance n'est pas dissipée par une illumination soudaine et totale, mais atténuée seulement par une lente série d'aurores incertaines.

Oui, les hommes qui ont confiance en l'homme savent cela. Ils sont résignés d'avance à ne voir qu'une réalisation incomplète de leur vaste idéal, qui lui-même sera dépassé ; ou plutôt ils se félicitent que toutes les possibilités humaines ne se manifestent point dans les limites étroites de leur vie. Ils sont pleins d'une sympathie déférente, et douloureuse pour ceux qui ayant été brutalisés par l'expérience immédiate ont conçu de pensées amères, pour ceux dont la vie a coïncidé avec des époques de servitude, d'abaissement et de réaction, et qui, sous le noir nuage immobile, ont pu croire que le jour ne se lèverait plus ; Mais eux-mêmes se gardent bien d'inscrire définitivement au passif de l'humanité qui dure les mécomptes des générations qui passent. Et ils affirment avec une certitude qui ne fléchit pas, qu'il vaut la peine de penser et d'agir, que l'effort humain vers la clarté et le droit n'est jamais perdu. L'histoire enseigne aux hommes la difficulté des grandes tâches et la lenteur des accomplissements, mais elle justifie l'invincible espoir.

Dans notre France moderne, qu'est-ce donc que la République ? C'est un grand acte de confiance. Instituer la République, c'est proclamer que des millions d hommes sauront tracer eux-mêmes la règle commune de leur action ; qu'ils sauront concilier la liberté et la loi, le mouvement et l'ordre ; qu'ils sauront se combattre sans se déchirer ; que leurs divisions n'iront pas jusqu'à une fureur chronique de guerre civile, et qu'ils ne chercheront jamais dans une dictature passagère une trêve funeste et un lâche repos. Instituer la République, c'est proclamer que les citoyens des grandes nations modernes, obligés de suffire par un travail constant aux nécessités de la vie privée et domestique, auront cependant assez de temps et de liberté d'esprit pour s'occuper de la chose commune. Et si cette République surgit dans un monde monarchique encore, c'est assurer qu'elle s'adaptera aux conditions compliquées de la vie internationale, sans entreprendre sur l'évolution plus lente des autres peuples, mais sans rien abandonner de sa fierté juste et, sans atténuer l'éclat de son principe.

Oui, la République est un grand acte de confiance et un grand acte d'audace. L'invention en était si audacieuse, si paradoxale, que même les hommes hardis qui, il y a cent dix ans, ont révolutionné le monde, en écartèrent d'abord l'idée. Les constituants de 1789 et de 1791, même les législateurs de 1792 croyaient que la monarchie traditionnelle était l'enveloppe nécessaire de la société nouvelle. Ils ne renoncèrent à cet abri que sous les coups répétés de la trahison royale. Et quand enfin ils eurent déraciné la royauté, la République leur apparut moins comme un système prédestiné que comme le seul moyen de combler le vide laissé par la monarchie. Bientôt cependant, et après quelques heures d'étonnement et presque d'inquiétude, ils l'adoptèrent de toute leur pensée et de tout leur coeur. Ils résumèrent, ils confondirent en elle toute la Révolution. Et ils ne cherchèrent point à se donner le change. Ils ne cherchèrent point à se rassurer par l'exemple des républiques antiques ou des républiques helvétiques et italiennes. Ils virent bien qu'ils créaient une oeuvre, nouvelle, audacieuse et sans précédent. Ce n'était point l'oligarchique liberté des républiques de la Grèce, morcelées, minuscules et appuyées sur le travail servile. Ce n'était point le privilège superbe de servir la république romaine, haute citadelle d'où une aristocratie conquérante dominait le monde, communiquant avec lui par une hiérarchie de droits incomplets et décroissants qui descendait jusqu'au néant du droit, par un escalier aux marches toujours plus dégradées et plus sombres, qui se perdait enfin dans l'abjection de l'esclavage, limite obscure de la vie touchant à la nuit souterraine. Ce n'était pas le patriciat marchand de Venise et de Gênes. Non c'était la République d'un grand peuple où il n'y avait que des citoyens et où tous les citoyens étaient égaux. C'était la République de la démocratie et du suffrage universel. C'était une nouveauté magnifique et émouvante.

Les hommes de la Révolution en avaient conscience. Et lorsque dans la fête du 10 août 1793, ils célébrèrent cette Constitution, qui pour la première fois depuis l'origine de l'histoire organisait la souveraineté nationale et la souveraineté de tous, lorsque artisans et ouvriers, forgerons, menuisiers, travailleurs des champs défilèrent dans le cortège, mêlés aux magistrats du peuple et ayant pour enseignes leurs outils, le président de la Convention put dire que c'était un jour qui ne ressemblait à aucun autre jour, le plus beau depuis que le soleil était suspendu dans l'immensité de l'espace Toutes les volontés se haussaient pour être à la mesure de cette nouveauté héroïque. C'est pour elle que ces hommes combattirent et moururent. C'est en son nom qu'ils refoulèrent les rois de l'Europe. C'est en son nom qu'ils se décimèrent. Et ils concentrèrent en elle une vie si ardente et si terrible, ils produisirent par elle tant d'actes et tant de pensées, qu'on put croire que cette République toute neuve, sans modèle comme sans traditions, avait acquis en quelques années la force et la substance des siècles. Et pourtant que de vicissitudes et d'épreuves avant que cette République que les hommes de la Révolution avaient crue impérissable soit fondée enfin sur notre sol. Non seulement après quelques années d'orage elle est vaincue, mais il semble qu'elle s'efface à jamais et de l'histoire et de la mémoire même des hommes. Elle est bafouée, outragée ; plus que cela, elle est oubliée. Pendant un demi-siècle, sauf quelques coeurs profonds qui gardaient le souvenir et l'espérance , les hommes, la renient ou même l'ignorent. Les tenants de l'ancien régime ne parlent d'elle que pour en faire honte à la Révolution : "Voilà où a conduit le délire révolutionnaire". Et parmi ceux qui font profession de défendre le monde moderne, de continuer la tradition de la Révolution, la plupart désavouent la République et la démocratie. On dirait qu'ils ne se souviennent même plus. Guizot s'écrie : "Le suffrage universel n'aura jamais son jour". Comme s'il n'avait pas eu déjà ses grands jours d'histoire, comme si la Convention n'était pas sortie de lui. Thiers, quand il raconte la révolution du 10 août , néglige de dire qu'elle proclama le suffrage universel, comme si c'était là un accident sans importance et une bizarrerie d'un jour. République, suffrage universel, démocratie, ce fut, à en croire les sages, le songe fiévreux des hommes de la Révolution. Leur oeuvre est restée, mais leur fièvre est éteinte et le monde moderne qu'ils ont fondé, s'il est tenu de continuer leur oeuvre, n'est pas tenu de continuer leur délire. Et la brusque résurrection de la République, reparaissant en 1848 pour s'évanouir en 1851, semblait en effet la brève rechute dans un cauchemar bientôt dissipé.

Et voici maintenant que cette République qui dépassait de si haut l'expérience séculaire des hommes et le niveau commun de la pensée que quand elle tomba ses ruines mêmes périrent et son souvenir s'effrita, voici que cette République de démocratie, de suffrage universel et d'universelle dignité humaine, qui n'avait pas eu de modèle et qui semblait destinée à n'avoir pas de lendemain, est devenu la loi durable de la nation, la forme définitive de la vie française, le type vers lequel évoluent lentement toutes les démocraties du monde.

Or, et c'est là surtout ce que je signale à vos esprits, l'audace même de la tentative a contribué au succès. L'idée d'un grand peuple se gouvernant lui-même était si noble qu'aux heures de difficulté et de crise elle s'offrait à la conscience de la nation. Une première fois en 1793 le peuple de France avait gravi cette cime, et il y avait goûté un si haut orgueil, que toujours sous l'apparent oubli et l'apparente indifférence, le besoin subsistait de retrouver cette émotion extraordinaire. Ce qui faisait la force invincible de la République, c'est qu'elle n'apparaissait pas seulement de période en période, dans le désastre ou le désarroi des autres régimes, comme l'expédient nécessaire et la solution forcée. Elle était une consolation et une fierté. Elle seule avait assez de noblesse morale pour donner à la nation la force d'oublier les mécomptes et de dominer les désastres. C'est pourquoi elle devait avoir le dernier mot. Nombreux sont les glissements et nombreuses les chutes sur les escarpements qui mènent aux cimes ; mais les sommets ont une force attirante. La République a vaincu parce qu'elle est dans la direction des hauteurs, et que l'homme ne peut s'élever sans monter vers elle. La loi de la pesanteur n'agit pas souverainement sur les sociétés humaines ; et ce n'est pas dans les lieux bas qu'elles trouvent leur équilibre. Ceux qui, depuis un siècle, ont mis très haut leur idéal ont été justifiés par l'histoire. Et ceux-là aussi seront justifiés qui le placent plus haut encore. Car le prolétariat dans son ensemble commence à affirmer que ce n'est pas seulement dans les relations politiques des hommes, c'est aussi dans leurs relations économiques et sociales qu'il faut faire entrer la liberté vraie, l'égalité, la justice. Ce n'est pas seulement la cité, c'est l'atelier, c'est le travail, c'est la production, c'est la propriété qu'il veut organiser selon le type républicain. A un système qui divise et qui opprime, il entend substituer une vaste coopération sociale où tous les travailleurs de tout ordre, travailleurs de la main et travailleurs du cerveau, sous la direction de chefs librement élus par eux, administreront la production enfin organisée.

Messieurs, je n'oublie pas que j'ai seul la parole et que ce privilège m'impose beaucoup de réserve. Je n'en abuserai point pour dresser dans cette fête une idée autour de laquelle se livrent et se livreront encore d'âpres combats. Mais comment m'était-il possible de parler devant cette jeunesse qui est l'avenir, sans laisser échapper ma pensée d'avenir Je vous aurais offensés par trop de prudence ; car quel que soit votre sentiment sur le fond des choses, vous êtes tous des esprits trop libres pour me faire grief d'avoir affirmé ici cette haute espérance socialiste, qui est la lumière de ma vie. Je veux seulement dire deux choses, parce qu'elles touchent non au fond du problème, mais à la méthode de l'esprit et à la conduite de la pensée. D'abord, envers une idée audacieuse qui doit ébranler tant d'intérêts et tant d'habitudes et qui prétend renouveler le fond même de la vie, vous avez le droit d'être exigeants. Vous avez le droit de lui demander de faire ses preuves, c'est-à-dire d'établir avec précision comment elle se rattache à toute l'évolution politique et sociale, et comment elle peut s'y insérer. Vous avez le droit de lui demander par quelle série de formes juridiques et économiques elle assurera le passage de l'ordre existant à l'ordre nouveau. Vous avez le droit d'exiger d'elle que les premières applications qui en peuvent être faites ajoutent à la vitalité économique et morale de la nation. Et il faut qu'elle prouve, en se montrant capable de défendre ce qu'il y a déjà de noble et de bon dans le patrimoine humain, qu'elle ne vient pas le gaspiller, mais l'agrandir. Elle aurait bien peu de foi en elle-même si elle n'acceptait pas ces conditions.

En revanche, vous, vous lui devez de l'étudier d'un esprit libre, qui ne se laisse troubler par aucun intérêt de classe. Vous lui devez de ne pas lui opposer ces railleries frivoles, ces affolements aveugles ou prémédités et ce parti pris de négation ironique ou brutale que si souvent, depuis, un siècle même, les sages opposèrent à la République, maintenant acceptée de tous, au moins en sa forme. Et si vous êtes tentés de dire encore qu'il ne faut pas s'attarder à examiner ou à discuter des songes, regardez en un de vos faubourgs. Que de railleries, que de prophéties sinistres sur l'oeuvre qui est là ! Que de lugubres pronostics opposés aux ouvriers qui prétendaient se diriger eux-mêmes, essayer dans une grande industrie la forme de la propriété collective et la vertu de la libre discipline. L'oeuvre a duré pourtant ; elle a grandi : elle permet d'entrevoir ce que peut donner la coopération collectiviste. Humble bourgeon à coup sûr mais qui atteste le travail de la sève, la lente montée des idées nouvelles la puissance de transformation de la vie. Rien n'est plus menteur que le vieil adage pessimiste et réactionnaire de l'Ecclésiaste désabusé : "II n'y a rien de nouveau sous le soleil". Le soleil lui, même a été jadis une nouveauté, et la terre fut une nouveauté, et l'homme fut une nouveauté. L'histoire humaine n'est qu'un effort incessant d'invention, et la perpétuelle évolution est une perpétuelle création.

C'est donc d'un esprit libre aussi, que vous accueillerez cette autre grande nouveauté qui s'annonce par des symptôme multipliés : la paix durable entre les nations, la paix définitive. Il ne s'agit point de déshonorer la guerre dans le passé. Elle a été une partie de la grande action humaine, et l'homme l'a ennoblie par la pensée et le courage, par l'héroïsme exalté, par le magnanime mépris de la mort. Elle a été sans doute et longtemps, dans le chaos de l'humanité désordonnée et saturée d'instincts brutaux, le seul moyen de résoudre les conflits ; elle a été aussi la dure force qui, en mettant aux prises les tribus, les peuples, les races, a mêlé les éléments humains et préparé les groupements vastes. Mais un jour vient, et tout nous signifie qu'il est proche, où l'humanité est assez organisée, assez maîtresse d'elle-même pour pouvoir résoudre par la raison, la négociation et le droit les conflits de ses groupements et de ses forces. Et la guerre, détestable et grande tant qu'elle était nécessaire, est atroce et scélérate quand elle commence à paraître inutile.

Je ne vous propose pas un rêve idyllique et vain. Trop longtemps les idées de paix et d'unité humaines n'ont été qu'une haute clarté illusoire qui éclairait ironiquement les tueries continuées. Vous souvenez-vous de l'admirable tableau que nous a laissé Virgile de la chute de Troie ? C'est la nuit : la cité surprise est envahie par le fer et le feu, par le meurtre, l'incendie et le désespoir. Le palais de Priam est forcé et les portes abattues laissent apparaître la longue suite des appartements et des galeries. De chambre en chambre, les torches et les glaives poursuivent les vaincus ; enfants, femmes, vieillards se réfugient en vain auprés de l'autel domestique que le laurier sacré ne protège plus contre la mort et contre 1'outrage, le sang coule à flots, et toutes les bouches crient de terreur, de douleur, d'insulte et de haine. Mais par dessus la demeure bouleversée et hurlante, les cours intérieures, les toits effondrés laissent apercevoir le grand ciel serein et paisible, et toute la clameur humaine de violence et d'agonie monte vers les étoiles d'or : Ferit aurea sidera clamor.

De même, depuis vingt siècles, et de période en période, toutes les fois qu'une étoile d'unité et de paix s'est levée sur les hommes, la terre déchirée et sombre a répondu par des clameurs de guerre.

C'était d'abord 1'astre impérieux de Rome conquérante qui croyait avoir absorbé tous le conflits dans le rayonnement universel de sa force. L'empire s'effondre sous le choc des barbares, et un effroyable tumulte répond à la prétention superbe de la paix romaine. Puis ce fut l'étoile chrétienne qui enveloppa la terre d'une lueur de tendresse et d'une promesse de paix. Mais atténuée et douce aux horizons galiléens, elle se leva dominatrice et âpre sur l'Europe féodale. La prétention de la papauté à apaiser le monde sous sa loi et au nom de 1'unité catholique ne fit qu'ajouter aux troubles et aux conflits de l'humanité misérable. Les convulsions et les meurtres des nations du moyen age, les chocs sanglants des nations modernes, furent la dérisoire réplique à la grande promesse de paix chrétienne. La Révolution à son tour lève un haut signal de paix universelle par 1'universelle liberté. Et voilà que de la lutte même de la Révolution contre les forces du vieux monde, se développent des guerre formidables.

Quoi donc ? La paix nous fuira-t-elle toujours ? Et la clameur des hommes, toujours forcenés et toujours déçus, continuera-t-elle à monter vers les étoiles d'or, des capitales modernes incendiées par les obus, comme de l'antique palais de Priam incendié par les torches Non ! non ! et malgré les conseils de prudence que nous donnent ces grandioses déceptions, j'ose dire, avec des millions d'hommes, que maintenant la grande paix humaine est possible, et si nous le voulons, elle est prochaine. Des forces neuves travaillent : la démocratie, la science méthodique, l'universel prolétariat solidaire. La guerre devient plus difficile, parce qu'avec les gouvernements libres des démocraties modernes, elle devient à la fois le péril de tous par le service universel, le crime de tous par le suffrage universel. La guerre devient plus difficile parce que la science enveloppe tous les peuples dans un réseau multiplié, dans un tissu plus serré tous les jours de relations, d'échanges, de conventions ; et si le premier effet des découvertes qui abolissent les distances est parfois d'aggraver les froissements, elles créent à la longue une solidarité, une familiarité humaine qui font de la guerre un attentat monstrueux et une sorte de suicide collectif.

Enfin, le commun idéal qui exalte et unit les prolétaires de tous les pays les rend plus réfractaires tous les jours à l'ivresse guerrière, aux haines et aux rivalités de nations et de races. Oui, comme l'histoire a donné le dernier mot à la République si souvent bafouée et piétinée, elle donnera le dernier mot à la paix, si souvent raillée par les hommes et les choses, si souvent piétinée par la fureur des événements et des passions. Je ne vous dis pas : c'est une certitude toute faite. Il n'y a pas de certitude toute faite en histoire. Je sais combien sont nombreux encore aux jointures des nations les points malades d'où peut naître soudain une passagère inflammation générale. Mais je sais aussi qu'il y a vers la paix des tendances si fortes, si profondes, si essentielles, qu'il dépend de vous, par une volonté consciente délibérée, infatigable, de systématiser ces tendances et de réaliser enfin le paradoxe de la grande paix humaine, comme vos pères ont réalisé le paradoxe de la grande liberté républicaine. Oeuvre difficile, mais non plus oeuvre impossible.

Apaisement des préjugés et des haines, alliances et fédérations toujours plus vastes, conventions internationales d'ordre économique et social, arbitrage international et désarmement simultané, union des hommes dans le travail et dans la lumière : ce sera, jeunes gens, le plus haut effort et la plus haute gloire de la génération qui se lève. Non, je ne vous propose pas un rêve décevant ; je ne vous propose pas non plus un rêve affaiblissant. Que nul de vous ne croie que dans la période encore difficile et incertaine qui précédera l'accord définitif des nations, nous voulons remettre au hasard de nos espérances la moindre parcelle de la sécurité, de la dignité, de la fierté de la France. Contre toute menace et toute humiliation, il faudrait la défendre ; elle est deux fois sacrée pour nous, parce qu'elle est la France, et parce qu'elle est humaine. Même l'accord des nations dans la paix définitive n'effacera pas les patries, qui garderont leur profonde originalité historique, leur fonction propre dans l'oeuvre commune de 1'humanité réconciliée. Et si nous ne voulons pas attendre, pour fermer le livre de la guerre, que la force ait redressé toutes les iniquités commises par la force, si nous ne concevons pas les réparations comme des revanches, nous savons bien que l'Europe, pénétrée enfin de la vertu de la démocratie et de l'esprit de paix, saura trouver les formules de conciliation qui libéreront tous les vaincus des servitudes et des douleur qui s'attachent à la conquête.

Mais d'abord, mais avant tout, il faut rompre le cercle de fatalité, le cercle de fer, le cercle de haine où les revendications mêmes justes provoquent des représailles qui se flattent de l'être, où la guerre tourne après la guerre en un mouvement sans issue et sans fin où le droit et la violence, sous la même livrée sanglante, ne se discerneront presque plus 1'un de l'autre, et où l'humanité déchirée pleure de la victoire de la justice presque autant que sa défaite.

Surtout, qu'on ne nous accuse point d'abaisser, ou d'énerver les courages. L'humanité est maudite, si pour faire preuve de courage elle est condamnée à tuer éternellement. Le courage, aujourd'hui, ce n'est pas de maintenir sur le monde la nuée de la Guerre, nuée terrible, mais dormante dont on peut toujours se flatter qu'elle éclatera sur d'autres. Le courage, ce n'est pas de laisser aux mains de la force la solution des conflits que la raison peut résoudre ; car le courage est l'exaltation de 1'homme, et ceci en est 1'abdication. La courage pour vous tous, courage de toutes les heures, c'est de supporter sans fléchir les épreuves de tout ordre, physiques et morales, que prodigue la vie. Le courage, c'est de ne pas livrer sa volonté au hasard des impressions et des forces ; c'est de garder dans les lassitudes inévitables l'habitude du travail et de l'action. Le courage dans le désordre infini de la vie qui nous sollicite de toutes parts, c'est de choisir un métier et de le bien faire, quel qu'il soit : c'est de ne pas se rebuter du détail minutieux ou monotone ; c'est de devenir, autant qu'on le peut, un technicien accompli ; c'est d'accepter et de comprendre cette loi de la spécialisation du travail qui est la condition de l'action utile, et cependant de ménager à son regard, à son esprit, quelques échappées vers le vaste monde et des perspectives plus étendue. Le courage, c'est d'être tout ensemble et quel que soit le métier, un praticien et un philosophe. Le courage, c'est de comprendre sa propre vie, de la préciser, de l'approfondir, de l'établir et de la coordonner cependant à la vie générale. Le courage, c'est de surveiller exactement sa machine à filer ou tisser, pour qu'aucun fil ne se casse, et de préparer cependant un ordre social plus vaste et plus fraternel où la machine sera la servante commune des travailleurs libérés. Le courage, c'est d'accepter les conditions nouvelles que la vie fait à la science et à l'art, d'accueillir, d'explorer la complexité presque infinie des faits et des détails, et cependant d'éclairer cette réalité énorme et confuse par des idées générales, de l'organiser et de la soulever par la beauté sacrée des formes et des rythmes. Le courage, c'est de dominer ses propres fautes, d'en souffrir, mais de n'en pas être accablé et de continuer son chemin. Le courage, c'est d'aimer la vie et de regarder la mort d'un regard tranquille ; c'est d'aller à l'idéal et de comprendre le réel ; c'est d'agir et de se donner aux grandes causes sans savoir quelle récompense réserve à notre effort l'univers profond, ni s'il lui réserve une récompense. Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe, et de ne pas faire écho, de notre âme, de notre bouche et de nos mains aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques.

Ah ! vraiment, comme notre conception de la vie est pauvre, comme notre science de vivre est courte, si nous croyons que, la guerre abolie, les occasions manqueront aux hommes d'exercer et d'éprouver leur courage, et qu'il faut prolonger les roulements de tambours qui dans les lycées du premier Empire faisaient sauter les coeurs ! Ils sonnaient alors un son héroïque ; dans notre vingtième siècle, ils sonneraient creux. Et vous, jeunes gens, vous voulez que votre vie soit vivante, sincère et pleine. C'est pourquoi je vous ai dit, comme à des hommes, quelques-unes des choses que je portais en moi.
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31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 11:38
Après l'Assemblée nationale le 16 janvier, le Sénat a adopté sans surprise la révision de la Constitution préalable à la ratification du traité de Lisbonne.


Nombre de votants :             320
Suffrages exprimés :            258 (à l'instar du vote à l'Assemblée nationale
                                                            on peut s'interroger sur l'absentéisme des sénateurs)
Majorité des suffrages
exprimés :                              130
Pour :                                      210
Contre :                                    48*
* source: site du Sénat



Sur 258 sénateurs participants au vote, 210 se sont prononcés pour, et seulement 48 sénateurs ont défendu la volonté du peuple français en se prononçant contre.

Voici la liste des sénateurs qui ont défendu la volonté du peuple:

23 sénateurs sont issus du groupe communiste, républicain et citoyen:

Mme Éliane Assassi, M. François Autain, Mme Marie-France Beaufils, MM. Pierre Biarnès, Michel Billout, Mme Nicole Borvo Cohen-Seat, MM. Robert Bret, Jean-Claude Danglot, Mmes Annie David, Michelle Demessine, Évelyne Didier, MM. Guy Fischer, Thierry Foucaud, Mmes Brigitte Gonthier-Maurin, Gélita Hoarau, MM. Robert Hue, Gérard Le Cam, Mme Josiane Mathon-Poinat, MM. Jack Ralite, Ivan Renar, Mme Odette Terrade, MM. Bernard Vera, Jean-François Voguet.

22 sénateurs sont issus du groupe socialiste:

M. Bernard Angels, Mmes Maryse Bergé-Lavigne, Alima Boumediene-Thiery, MM. Michel Charasse, Pierre-Yves Collombat, Roland Courteau, Jean Desessard, Michel Dreyfus-Schmidt, Mme Josette Durrieu, MM. Charles Gautier, Jean-Pierre Godefroy, Mme Annie Jarraud-Vergnolle, M. Alain Journet, Mme Bariza Khiari, MM. André Lejeune, Alain Le Vern, Marc Massion, Jean-Luc Mélenchon, Jean-Pierre Michel, Marcel Rainaud, Robert Tropeano, André Vantomme.

2 sénateurs sont issus du groupe UMP :

MM. André Lardeux, Charles Pasqua

1 sénateur villiériste:

M. Bernard Seillier.


*
 
La révision, ouvrant la voie à la ratification du Méga Traité Compliqué de Lisbonne doit être adoptée définitivement en Congrès à Versailles le 4 février prochain.

Le Parlement examinera ensuite l'autorisation proprement dite de ratifier les dispositions du traité européen de Lisbonne le 7 février.

Au dernier recensement 125 parlementaires (48 sénateurs et 77 députée (ils ont votés NON le 16 janvier (cf. notre article à ce sujet)) soit 14% peuvent être considérés comme des braves en sauvant l'honneur de la démocratie. Le déséquilibre politique Gauche -Droite doit aussi interpeler les républicains des deux rives de notre Patrie.

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30 janvier 2008 3 30 /01 /janvier /2008 08:54
Le Comité National pour un Référendum

appelle à un grand rassemblement populaire

Samedi 2 février, de 14h30 à 18h30

Lundi 4 février, le Congrès des parlementaires se réunit à Versailles pour voter la modification de Constitution nécessaire à la ratification du nouveau traité européen. Ce traité s'inscrit dans la suite du Traité constitutionnel rejeté par une majorité en France et aux Pays-bas, par référendum.

Nicolas Sarkozy veut contourner le vote populaire et refuse le référendum. S'il persiste dans son refus de donner la parole au peuple sur un texte qui engage l'avenir du pays, les députés et sénateurs peuvent l'y contraindre, si 2/5 d'entre eux votent contre la révision de la Constitution, le 4 février, à Versailles. Et cela, quelle que soit leur positon sur le traité.

Dans la diversité de nos opinions, nous appelons en urgence à nous retrouver ensemble, tous ensemble, le 2 février, pour empêcher ce déni de démocratie et exiger la tenue d'un référendum !

Halle Carpentier -
81 boulevard Massena -
Paris 13e -
Metro Porte d'Ivry

avec : Clémentine Autain, Francine Bavay, Olivier Besancenot, José Bové, Marie-George Buffet, Bernard Cassen, Jean-Pierre Chevènement, Eric Coquerel, Annick Coupé, Marc Dolez, Gérard Filoche, Jean-Marie Harribey, Arlette Laguiller, Gus Massiah, Caroline Mecary, Jean-Luc Mélenchon, Jean-François Pellissier, Evelyne Perrin, Paul Quilès, Jean-Marie Roux, Yves Salesse, Daniel Shapira, Bernard Teper, Jean Voirin, Francis Wurtz.

Voltaire République s'associe et soutient cette initiative. Nous appelons tous ceux qui le peuvent à se rendre à ce rassemblement.


Simon ARCHIPENKO
Président de Voltaire République
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16 janvier 2008 3 16 /01 /janvier /2008 09:17
Mardi 15 janvier 2008, sur une proposition de loi constitutionnelle du député communiste Patrick Braouezec, visant à modifier l'article 11 de la constitution de la Vème République, l'Assemblée Nationale doit se prononcer sur le texte suivant:

 «Lorsque le référendum a conclu au rejet d’un projet de loi, tout nouveau projet de loi contenant des dispositions analogues ou autorisant la ratification d’un traité contenant des dispositions similaires à celles du traité ayant fait l’objet de la consultation, doit être soumis au  référendum ».

Voici le résultat des votes:

Nombres de députés présents: 316 sur 577. On peut s'interroger sur l'absence de 261 députés à l'heure où les parlementaires doivent modifier la constitution et ratifier le traité de Lisbonne en congrès!


Pour la proposition de Loi: 140.

Répartition des votes: députés communistes, socialistes, verts, trois députés non inscrits Abdoulatifou Aly, François Xavier Villain et Nicolas Dupont-Aignan (gaullistes)

Contre la proposition de Loi: 176

Répartition des votes: députés UMP, nouveau centre.

Ces députés ont été renforcés dans leur vote par les députés du parti socialiste Tony Dreyfus, Alain Rodet et Manuel Valls.

La proposition de loi constitutionnelle n’est pas adoptée.

Dans la suite de ce vote mémorable qui consacre la défaite du NON au référendum du 29 mai 2005 (quel oxymoron!), le parti socialiste choisit de s'abstenir par 68 voix contre 30 et 8 abstentions lorsqu'il s'agira de se prononcer au moment du congrès .

Voltaire République, dans un récent article a avancé le mot de lâcheté. Cette pantalonnade en confirme le sens. Bien entendu nous saluons le courage des 30 députés qui par leur vote ont fait le choix de ne pas supprimer le peuple. Mais ce courage là n'est pas suffisant. Des sanctions électorales s'imposent désormais en toute conscience des républicains et patriotes de ce pays à chaque élection.

M. Nicolas Dupont-Aignan – Or, pour la première fois depuis la Libération, le Parlement est appelé à voter un texte que le peuple a rejeté il y a deux ans par référendum. La situation est surréaliste. A-t-on déjà vu un pays démocratique appeler ses représentants à contredire la voix du peuple ? (mardi 15 février 2007, lors des débats à l'Assemblée Nationale)

M. Maxime Gremetz – Vous avez peur du peuple !(id)


Citoyen, souvenons-nous!


voir le compte-rendu complet des débats: http://www.assemblee-nationale.fr/13/cri/2007-2008/20080097.asp
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17 décembre 2007 1 17 /12 /décembre /2007 07:54
Les Quatre-vingts qui dirent « NON »
au projet de loi du 10 juillet 1940
 
Le 29 juin 1940, le maréchal Pétain, président du conseil accepte la proposition de Pierre Laval, vice-président du conseil depuis le 23 juin et engage le processus de révision, en fait d'abrogation de la Constitution.

Le mercredi 10 juillet 1940, le projet Laval, légèrement modifié, est soumis à l'Assemblée nationale (réunion des députés et des sénateurs). Vincent Badie, souhaitant présenter la motion des 27 parlementaires opposés au projet et auquel le président Jeanneney n'accorde pas la parole, est empêché par les huissiers d'accéder à la tribune. Il s'écrie : « Vive la République quand même. »



Résultats du scrutin du 10 juillet 1940

Le Parlement comptait à l'époque 846 membres, 60 députés et un sénateur (communistes) ayant été déchus de leur mandat en janvier 1940.


10-juillet-1940-1.jpg
Les quatre-vingts parlementaires qui ont voté
contre le projet de loi constitutionnelle soit 15%
10-juillet-1940-2.jpg
10-juillet-1940-3.jpg
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10-juillet-1940-5.jpg
10-juillet-1940-6.jpg
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16 décembre 2007 7 16 /12 /décembre /2007 12:07
Un de nos lecteurs citoyen républicain, Instit que nous remercions, nous communique ses derniers pointages. Nous nous faisons un plaisir de l'éditer. Si un parlementaire nommé sur cette liste ne se reconnait pas dans ce pointage, qu'il nous le fasse savoir, nous nous honorerons de publier son démenti!


Au 16 décembre 2007, 99 parlementaires voteraient NON lors du Congrès à Versailles. La liste de ces parlementaires est en bleu. La liste des entrants, après cette date sera en rouge. Celle des sortants, s'il en est, sera en cacadois.

 
A gauche, 86 parlementaires :

53 députés :

1- Marie-Hélène AMIABLE, députée PCF des Hauts-de-Seine
2- François ASENSI, député PCF de Seine-Saint-Denis
3- Jean-Paul BACQUET, député PS du Puy de Dôme
4- Jacques BASCOU, député PS de l’Aude
5- Christian BATAILLE, député PS du Nord
6- Martine BILLARD, députée Verts de Paris
7- Alain BOCQUET, député PCF du Nord
8- Christophe BOUILLON, député PS de Seine Maritime
9- Patrick BRAOUZEC, député PCF de Seine Saint Denis
10- Jean-Pierre BRARD, député apparenté PCF de Seine-Saint-Denis
11- Marie-George BUFFET, députée PCF de Seine Saint Denis
12- Jean-Jacques CANDELIER, député PCF du Nord
Thierry CARCENAC, député PS du Tarn
13- André CHASSAIGNE, député PCF du Puy-de-Dôme
14- Jacques DESALLANGRE, député apparenté PCF de l’Aisne
15- Marc DOLEZ, député PS du Nord
16- Christian ECKERT, député PS de Meurthe et Moselle
Henri EMMANUELLI, député PS des Landes
17- Martine FAURE, députée PS de Gironde
18- Hervé FERON, député PS de Meurthe et Moselle
19- Pierre FORGUES, député PS des Hautes-Pyrénées
20- Valérie FOURNEYRON, députée PS de Seine Maritime
21- Jacqueline FRAYSSE, députée PCF des Hauts de Seine
22- André GERIN, député PCF du Rhône
23- Pierre GOSNAT, député PCF du Val de Marne
24- Maxime GREMETZ, député PCF de la Somme
25- David HABIB, député PS des Pyrénées atlantiques
26- Sandrine HUREL, députée PS de Seine Maritime
27- Christian HUTIN, député MRC du Nord
28- Serge JANQUIN, député PS du Pas de Calais
29- Régis JUANICO, député PS de la Loire
30- Jean-Pierre KUCHEIDA, député PS du Pas de Calais
31- Conchita LACUEY, députée PS de Gironde
32- Jérôme LAMBERT, député PS de Charente
33- Jean-Paul LECOQ, député PCF de Seine-Maritime
34- Catherine LEMORTON, députée PS de Haute-Garonne
35- Jean-Claude LEROY, député PS du Pas de Calais
Martine LIGNIERES-CASSOU, députée PS des Pyrénées-Atlantiques
36- François LONCLE, député PS de l’Eure
37- Jean MALOT, député PS de l’Allier
38- Noël MAMERE, député Verts de Gironde
39- Philippe MARTIN, député PS du Gers
40- Kléber MESQUIDA, député PS de l’Hérault
41- Jean MICHEL, député PS du Puy de Dôme
42- Roland MUZEAU, député PCF des Hauts-de-Seine
43- Alain NERI, député PS du Puy de Dôme
44- Daniel PAUL, député PCF de Seine-Maritime
45- Marie-Line REYNAUD, députée PS de Charente
46- Chantal ROBIN RODRIGO, députée PRG des Hautes-Pyrénées
47- Marcel ROGEMONT, député PS d’Ile et Vilaine
48- Patrick ROY, député PS du Nord
49- Jean-Claude SANDRIER, député PCF du Cher
50- Jean-Louis TOURAINE, député PS du Rhône
51- Jacques VALAX, député PS du Tarn
52- Michel VAXES, député PCF des Bouches-du-Rhône
53- Alain VIDALIES, député PS des Landes

33 sénateurs :

1- Eliane ASSASSI, sénatrice PCF de la Seine Saint Denis
2- François AUTAIN, sénateur MRC de Loire-Atlantique
3- Marie-France BEAUFILS, sénatrice PCF de l’Indre
4- Maryse BERGE LAVIGNE, sénatrice PS de Haute Garonne
5- Michel BILLOUT, sénateur PCF de Seine et Marne
6- Nicole BORVO COHEN SEAT, sénatrice PCF de Paris
7- Alima BOUMEDIENE-THIERY, sénatrice Verts de Paris
8- Robert BRET, sénateur PCF des Bouches du Rhône
9- Michel CHARASSE, sénateur PS du Puy-de-Dôme
10- Pierre Yves COLLOMBAT, sénateur PS du Var
11- Annie DAVID, sénatrice PCF de l’Isère
12- Jean DESESSARD, sénateur Verts de Paris
13- Evelyne DIDIER, sénatrice PCF de la Meurthe et Moselle
14- Michel DREYFUS SCHMIDT, sénateur PS de Belfort
15- Josette DURRIEU, sénatrice PS des Hautes-Pyrénées
16- Guy FISCHER, sénateur PCF du Rhône
17- Thierry FOUCAUD, sénateur PCF de Seine-Maritime
18- Jean-Pierre GODEFROY, sénateur PS de la Manche
19- Brigitte GONTHIER-MAURIN, sénatrice PCF des Hauts-de-Seine
20- Robert HUE, sénateur PCF du Val d’Oise
21- Alain JOURNET, sénateur PS du Gard
22- Gérard LE CAM, sénateur PCF des Côtes d’Armor
23- Josiane MATHON POINAT, sénatrice PCF de la Loire
24- Jean-Luc MELENCHON, sénateur PS de l’Essonne
25- Jean-Pierre MICHEL, sénateur PS de Haute-Saône
26- Jack RALITE, sénateur PCF de Seine-Saint-Denis
27- Ivan RENAR, sénateur PCF du Nord
28- Gérard ROUJAS, sénateur PS de Haute-Garonne
29- Odette TERRADE, sénatrice PCF du Val-de-Marne
30- Robert TROPEANO, sénateur PS de l’Hérault
31- André VANTOMME, sénateur PS de l’Oise
32- Bernard VERA, sénateur PCF de l’Essonne
33- Jean-François VOGUET, sénateur PCF du Val de Marne.

A droite, 13 parlementaires voteraient NON :

8 députés voteraient NON :

1- Véronique Besse (proche de Villiers, non-inscrite),
2- Gilles Bourdouleix (UMP mais proche de Villiers),
3- Nicolas Dupont-Aignan (non inscrit),
4- Patrick Labaune (UMP mais proche Dupont Aignan),
5- Lionnel Luca (UMP),
6- Jacques Myard (UMP),
7- Joel Sarlot (apparenté UMP),
8- François-Xavier Villain (proche Dupont Aignan).

5 sénateurs voteraient NON :

1- Philippe Darniche (proche de Villiers)
2- André Lardeux
3- Charles Pasqua
4- Bruno Retailleau (proche de Villiers)
5- Bernard Seillier.

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15 décembre 2007 6 15 /12 /décembre /2007 12:10
Le traité de Lisbonne, signé dans un monastère (il est des lieux symboliques comme le wagon de Retondes qui marquent les générations!) constitue une forfaiture qui rappelle la réunion de l'Assemblée Nationale ou ce qui en restait en juillet 1940 sous l'autorité de Pierre Laval.

La réaction des Républicains français doit être à la hauteur de ce déni de démocratie. Soit, comme le dit justement Valéry Giscard d'Estaing père du traité première mouture, ce traité de Lisbonne est le même, auquel cas le peuple a tranché le 29 mai 2005, soit ce Méga Traité Compliqué est différent auquel cas seul le peuple peut faire ou défaire ce sur quoi il s'est déjà prononcé.

L'actuel président de l'"Arépublique", fait état de ses promesses électorlaes qui l'engagent dans un refus de referendum. Je rappelle simplement que, lors de la campagne électorlae, le candidat parvenu à l'Elysée faisait état d'un mini traité simplifié très "technique".

Il s'avère que ce traité est un réel retour au projet initial et Monsieur Giscard d'Estaing a raison de le souligner.

Ce faisant, il ne peut que confirmer que monsieur Sarkozy ment.


7% des parlementaires respecteraient le résultat du référendum


Selon les estimations, cinquante parlementaires de gauche et quatorze parlementaires de droite voteraient "NON" lors du Congrès à Versailles.

Sur un total de 908 parlementaires, ces 64 représentent 7% de l'effectif...

Trente huit députés :

Jean-Paul BACQUET (PS, Puy-de-Dôme), Christian BATAILLE (PS, Nord), Véronique BESSE (non inscrite, proche de Philippe de Villiers), Martine BILLARD (Verts, Paris), Christophe BOUILLON (PS, Seine-Maritime), Alain BOCQUET (PCF, Nord), Gilles BOURDOULEIX (UMP mais proche de Villiers), Patrick BRAOUZEC (PCF, Seine-Saint-Denis), Marie-George BUFFET (PCF, Seine-Saint-Denis), Jacques DESALLANGRE (apparenté PCF, Aisne), Marc DOLEZ (PS, Nord), Nicolas DUPONT-AIGNAN (non inscrit), Christian ECKERT (PS, Meurthe-et-Moselle), Hervé FERON (PS, Meurthe-et-Moselle), Valérie FOURNEYRON (PS, Seine-Maritime), Jacqueline FRAYSSE (PCF, Hauts-de-Seine), David HABIB (PS, Pyrénées-Atlantiques), Sandrine HUREL (PS, Seine-Maritime), Christian HUTIN (MRC, Nord), Serge JANQUIN (PS, Pas-de-Calais), Régis JUANICO (PS, Loire), Jean-Pierre KUCHEIDA (PS, Pas-de-Calais), Patrick LABAUNE (UMP, proche Nicolas Dupont-Aignan), Jérôme LAMBERT (PS, Charente), Jean-Claude LEROY (PS, Pas-de-Calais), François LONCLE (PS, Eure), Lionnel LUCA (UMP), Kleber MESKIDA (PS, Hérault), Jean MICHEL (PS, Puy-de-Dôme), Jacques MYARD (UMP), Alain NERI (PS, Puy-de-Dôme), Philippe PEMEZEC (UMP), Marie-Line REYNAUD (PS, Charente), Chantal ROBIN RODRIGO (PRG, Hautes-Pyrénées), Marcel ROGEMONT (PS, Ille-et-Vilaine), Jean-Claude SANDRIER (PCF, Cher), Alain VIDALIES (PS, Landes). François-Xavier VILLAIN (proche de Nicolas Dupont-Aignan).

Vingt cinq sénateurs :

Eliane ASSASSI (PCF, Seine-Saint-Denis), François AUTAIN (MRC, Loire-Atlantique), Maryse BERGE LAVIGNE (PS, Haute-Garonne), Michel BILLOUT (PCF, Seine-et-Marne), Nicole BORVO COHEN SEAT (PCF, Paris), Alima BOUMEDIENE-THIERY (Verts, Paris), Robert BRET (PCF, Bouches-du-Rhône), Pierre-Yves COLLOMBAT (PS, Var), Philippe DARNICHE (proche de Philippe de Villiers), Annie DAVID (PCF, Isère), Jean DESESSARD (Verts, Paris), Evelyne DIDIER (PCF, Meurthe-et-Moselle), Michel DREYFUS SCHMIDT (PS, Belfort), Alain JOURNET (PS, Gard), Guy FISCHER (PCF, Rhône), André LARDEUX, Josiane MATHON POINAT (PCF, Loire), Jean-Luc MELENCHON (PS, Essonne), Jean-Pierre MICHEL (PS, Haute-Saône), Charles PASQUA, Ivan RENAR (PCF, Nord), Bruno RETAILLEAU (proche de Philippe de Villiers), Joel SARLOT (apparenté UMP), Bernard SEILLIER, Bernard VERA (PCF, Essonne), Jean-François VOGUET (PCF, Val-de-Marne).


Source: http://www.observatoiredeleurope.com


Liste nous l'espérons non close. Nous la tiendrons régulièrement à jour.


Prochain article: "Pourquoi les prochaines élections municipales doivent être un moyen de pression à l'encontre de ceux qui soutiennent la forfaiture de Lisbonne?"

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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 21:19
Un appel initié par le comité Valmy, pour un NON à la constitution européenne maquillée est actuellement en ligne.

Voltaire République s'associe à cette démarche et invite tous ses blogueurs à signer la pétition sur:


http://www.petitionreferendum2007.fr/index.php?petition=2&signe=oui


EXIGEONS LA TENUE D’UN REFERENDUM POPULAIRE !

Faire ratifier le nouveau traité européen par les Assemblées, et cela dès le mois de décembre, tel est le projet de Nicolas Sarkozy. Le Président veut aller vite et priver le peuple français du droit élémentaire de décider souverainement de son avenir. Son clan prétend que le vote majoritaire qui l’a élu en mai tient lieu de referendum ! Comme si les électeurs lui avaient donné un blanc-seing sur un texte qui n’était pas, alors, rédigé et donc inconnu ! En fait, les commentateurs politiques doivent reconnaître que le refus de donner la parole au peuple est motivé par la « prudence », c’est-à-dire la crainte d’un nouveau scrutin de rejet. Une fois suffit, considère l’oligarchie qui accapare le pouvoir et qui est hostile à une France libre.

La propagande officielle, relayée par les médias, presque tous aux mains de la finance mondialisée, avance un second argument : cette fois, il ne s’agit plus de constitution. L’accord signé à Lisbonne par les dirigeants des 27 Etats de l’Union européenne ne serait plus qu’un « mini traité », « simplifié » par surcroît (le texte compte 256 pages…), qui ne porterait que sur son organisation administrative. Ses symboles, tels le drapeau étoilé et son hymne, ont disparu. Pour rassurer davantage, on prétend mensongèrement que la référence au « marché libre et non faussé » est passée à la trappe. Cette mise en scène vise à désintéresser les citoyens et à semer la confusion : « Circulez, il n’y a rien à voir ! ».

La vérité est autre. Tous les gouvernements fédéralistes et tous ceux qui refusent la souveraineté populaire et qui avaient encensé le projet de constitution (Giscard d’Estaing, en tête), se déclarent plus que satisfaits du texte élaboré à Lisbonne. Ils ne cachent pas qu’ils y voient une revanche aux Non français et néerlandais de 2005. De leur point de vue, ils ont raison. Tous les traités signés depuis Maastricht, ceux d’Amsterdam, de Barcelone, de Lisbonne déjà, demeurent la pierre angulaire de la politique économique et anti-sociale de l’Union européenne. Le « marché libre », la « concurrence » à tout va, la réduction du coût du travail et toute l’idéologie néo-libérale restent le fondement du nouveau traité, véritable constitution européenne en contrebande. Tous les peuples d’Europe en font les frais : la pauvreté, la misère même, gagnent chaque année du terrain. L’accord de Lisbonne permettrait, s’il était appliqué, d’accentuer le processus : par une centralisation accrue (un Président de l’Union qui parlerait au nom de tous), et un système de vote majoritaire au sein des instances qui serait imposé aux nations récalcitrantes.

Ainsi, le Pouvoir en France, chaque jour plus autoritaire, voudrait priver les citoyens de leur droit imprescriptible de décider de leur avenir. Le Comité Valmy, estime qu’il est de l’intérêt du peuple de France d’imposer sa consultation par un nouveau referendum.

La voie parlementaire dans ce cas précis, c’est le moyen par excellence de museler la voix des Français.

La majorité automatique acquise, par la manipulation des Français, au parti du Président, tant à l’Assemblée nationale qu’au Sénat, fausse toute représentativité réelle de notre peuple.

Forces républicaines et progressistes, Français fidèles à la souveraineté populaire et nationale, unissons nous pour exiger un referendum !

Liste des premiers signataires

Cette liste souligne que les diverses sensibilités politiques de l’arc républicains peuvent converger  sur une démarche de large rassemblement progressiste, pour la démocratie et le droit du peuple de France à maîtriser son avenir : 

  • Anicet Le Pors, ancien ministre ;
  • Amiral Michel Debray, ancien président de l’Institut Charles de Gaulle ;
  • Georges Hage, ancien doyen de l’Assemblée Nationale, Pr2sident du PRCF,
  • Maxime Grémetz, militant communiste, Député de l'Assemblée Nationale ;
  • Claude Beaulieu, militant communiste, président du Comité Valmy ;
  • André Bellon, Comité Valmy, ancien Député socialiste et ancien président de la Commission des affaires étrangères ;
  • Gilles Bachelier, Comité Valmy, Collectif des gaullistes de Gauche ;
  • Jean Yves Autexier, MRC, ancien Député, ancien Sénateur ;
  • Henri Alleg, ancien directeur d’Alger républicain, militant anticolonialiste ;
  • Gilberte Alleg-Salem, militante anticolonialiste ;
  • Etienne Chouard, Enseignant ;
  • Alexandre Dorna, Comité Valmy, universitaire, professeur Université de Caen ;
  • Albert Salon, gaulliste, ancien Ambassadeur de France ;
  • Jean Claude Ramos, Comité Valmy, ancien Député socialiste ;
  • Léon Landini, ancien résistant FTP – MOI, président du PRCF ;
  • Danielle Bleitrach, militante communiste ;
  • Pierre Lévy, Rédacteur en chef de Bastille République Nations ;
  • Jacques Niconoff, ancien président d’Attac ;
  • Georges Labica, professeur honoraire des universités ;
  • Christine Tasin, militante du MRC, professeur ;
  • Erik Blondin, gaulliste de gauche, policier, syndicaliste ;
  • Gérard Schmitz, militant communiste, ancien résistant ;
  • Sébastien Nantz, militant gaulliste ;
  • Georges Gastaud, responsable du PRCF ;
  • Yvon Grinda, militant du MRC, co-fondateur du Comité Valmy ;
  • Gérard Euzenot, Comité Valmy, militant communiste, responsable CGT ;
  • Anne Casanova-Euzenot, militante communiste, syndicaliste CGT de la recherche ;
  • Etienne Tarride, militant gaulliste de gauche, avocat ;
  • Jules Molina - vétéran du PCF - militant anticolonialiste ;
  • Mathieu Brétillard, Comité Valmy, responsable de République et démocratie ;
  • Gilbert Legay, Comité Valmy, militant socialiste ;
  • Christophe Chastanet, militant gaulliste de progrès ;
  • Isabelle Voltaire, militante associative ;
  • Jean Lévy, militant communiste et syndical ;
  • Claude et François Roddier, astrophysiciens, militants républicains ;
  • Serge Cattet, enseignant,  responsable syndical ;
  • Ali Abchiche,  Comité Valmy, militant socialiste ;
  • Maxime Vivas, écrivain ;
  • Denis Griesmar, gaulliste de progrès, militant associatif ;
  • Véronique Thisse, Comité Valmy, militante républicaine ;
  • Jean Pierre Hemmen, militant communiste, PRCF ;
  • Simon Archipenko, président de voltaire République

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12 octobre 2007 5 12 /10 /octobre /2007 07:47
Mieux qu'un long laïus sur le nouveau traité constitutionnel simplifié NTS ou plutot le MTC, méga traité compliqué, Voltaire République vous invite à vous rendre toutes affaires cessantes sur ce site remarquable à tous égards:



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