Philippe Marini, élu UMP de l'Oise et rapporteur général du budget est de plus en plus politiquement incorrect, et c'est raffraichissant ! Il a expliqué samedi sur France culture qu'il "aurait préféré qu'en 1867 Napoléon III et Bismarck aient un entretien qui débouche autrement et que le Luxembourg n'existe pas", à propos des critiques de la luxembourgeoise Viviane Reding contre la France sur les expulsions de Roms. "Mais ça, c'est un pur retour en arrière historique, parce que depuis il s'est passé beaucoup de choses", a ajouté le rapporteur général du budget au Sénat, qui était l'invité de France Culture. Le ministère des Affaires étrangères a affirmé lundi 20 septembre sa surprise après les propos du sénateur. Comme on lui faisait remarquer que les Luxembourgeois ne seraient pas très contents de ses propos, Philippe Marini a répondu: "Il y a beaucoup de livres, de travaux historiques sur ce tournant et c'est la faiblesse de Napoléon III qui a permis à ce pays d'exister". Revenant sur les menaces de lancement d'une procédure d'infraction contre la France pour sa politique vis-à-vis des Roms par la commissaire européenne, Viviane Reding, M. Marini a déclaré: "Que l'on passe au tamis l'attitude française, d'accord. Mais que l'on soit exigeant vis-à-vis du pays d'origine, qu'on l'amène à résoudre ses propres problèmes progressivement et en prendre conscience et pas seulement en paroles, cela me semblerait correct". Il a jugé que c'était "très confortable d'être ministre ou commissaire représentant le Luxembourg". "C'est la situation la plus heureuse que l'on puisse espérer en Europe. Le Luxembourg, ce pays qui n'a même pas besoin de recouvrer ses impôts"
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