11 mars 2010
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Comme nous l'avons fait hier, nous publions la suite du dossier du citoyen Régnier. Ce dossier est lisible également sur le site:
www.mediaslibres.com
Nous lui rappelons simplement que seule la laïcité garantit l'indifférence aux différences.
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Nous lui rappelons simplement que seule la laïcité garantit l'indifférence aux différences.
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« Les conflits à venir entre les peuples d'origine et les nouveaux venus qui aspirent ouvertement à les remplacer ne seront vraiment pas beaux à voir »
James Neilson
Dans les partis de gauche et d'extrême-gauche c'est d'une active complicité dont bénéficient les islamistes. On pourrait s'attendre à ce que le pire des obscurantismes y soit considéré par les militants comme une « valeur » d'extrême-droite ajoutant à la misère et à l'injustice engendrées par l'économisme. Ils le considèrent au contraire comme un allié dans leur lutte contre ce maléfique système économico-politique. N'ajoutons pas : comprenne qui pourra ! C'est parfaitement compréhensible : ces militants « communistes » et « socialistes », voire « écologistes », n'ayant toujours pas reconnu la nature réelle du fascisme stalino-maoïste (qu'ils ne nomment toujours pas par son nom) sont toujours prompts à rallier tout ce qui se présente comme « anti-impérialiste », surtout si la présentation se fait dans la violence (censée garantir l'authenticité du caractère révolutionnaire de l'objectif).
Il y a peu Mohammed Moussaoui, Président du CFCM (Conseil Français du Culte Musulman) réclamait dans une tribune du Monde un « droit à l'indifférence », rappelant avec nostalgie le temps où l'islam pouvait « être pratiqué paisiblement en France par des milliers de croyants sans que cela constitue un quelconque problème »(*). On ne peut qu'approuver Monsieur Moussaoui, et on attend donc avec impatience le second volet de son message, puisque c'est précisément le CFCM qui peut réaliser les voeux de son président. Il lui suffit en effet de demander à ses coreligionnaires, maintenant beaucoup plus nombreux en France, de vivre leur foi telle qu'elle était vécue par le petit nombre de musulmans de l'époque regrettée.
Très concrètement Monsieur Moussaoui pourrait lancer un appel aux musulmans qui occupent les rues des villes à l'heure de la prière pour qu'ils cessent de le faire. Il pourrait demander aux musulmanes prosélytes, volontaires ou pas, de retirer le voile symbolisant leur supposée infériorité et leur devoir de soumission aux hommes auto-proclamés interprètes de la volonté de Dieu. Il pourrait demander la fin des menus exigés par les islamistes dans les cantines des écoles, ces menus qui apprennent la ségrégation aux enfants en les séparant en groupes de musulmans et de non-musulmans ou, pire encore, ces menus qui imposent à tous la nourriture exigée par les islamistes. Il pourrait tancer fermement ces élèves qui, en classe même, exigent que les matières soient enseignées conformément à la manière islamique de les concevoir. Il pourrait demander que les musulmanes aimant la baignade se rendent à la piscine où vont les autres baigneurs plutôt que d'exiger des piscines qui leur soient réservées. Il pourrait demander qu'on interdise l'entrée des hôpitaux aux islamistes qui veulent y faire leur prière jusque dans la chambre des malades ou, pire encore, qui veulent dicter aux médecins la bonne manière de pratiquer la médecine quand le patient est de confession musulmane. Il pourrait désapprouver fermement les restaurateurs éliminant de leurs menus la viande non-hallal (ou non-cachère) et qui veulent ignorer les lois visant à réduire le plus possible la souffrance des animaux dans les abattoirs.
Afin que la ferveur des musulmans ne puisse être soupçonnée d'inauthenticité, il pourrait exiger que les mosquées soient financées par leur seule libre contribution financière, et refuser que des élus corrompus leur offrent des fonds prélevés, au mépris de la loi, sur les impôts de la commune ou de la nation…
Il y a même un acte beaucoup plus efficace que pourrait faire Monsieur Moussaoui pour obtenir le droit tant désiré à l'indifférence. Il sait que le CFCM qu'il préside n'existerait pas si les représentants de l'Etat n'avaient été gravement démissionnaires à l'ultime moment de sa constitution. Ils avaient, dans un premier temps, demandé que ceux qui voulaient en faire partie rejettent préalablement la règle qui, dans l'islam, peut conduire à la mort celui qui est déclaré coupable d'apostasie, c'est-à-dire celui qui quitte sa religion en le faisant savoir publiquement. Le futur CFCM avait refusé et l'Etat français avait cédé, acceptant ainsi un véritable droit à la barbarie religieuse sur le sol français. Monsieur Moussaoui pourrait déclarer solennellement qu'il a pris conscience du caractère gravissime de l'erreur et que, maintenant, l'islam de France rejette très fermement la règle barbare qui, plus que toute autre sans doute, engendre la peur de l'islam.
Certes il y aurait un gros inconvénient. Actuellement la conquête du monde par l'islam est, à terme (un terme qui se rapproche à très grande vitesse) une certitude absolue pour de simples raisons arithmétiques : les femmes musulmanes ne peuvent épouser que des musulmans, les non-musulmanes qui épousent des musulmans ne peuvent choisir la religion de leurs enfants, ceux-ci n'auront jamais le choix et seront déclarés musulmans par leur père à leur naissance. Si, dans les pays démocratiques au moins, le libre choix leur était officiellement reconnu par la plus haute instance de leur religion, l'hégémonie prochaine de l'islam cesserait d'être fatale. Des responsables musulmans d'autres pays pourraient même prendre exemple sur la noble décision du CFCM pour rejetter, les uns après les autres, les nombreuses consignes de violence que le prophète Mohamed a, dès la création de sa religion, attribuées à son Dieu pour en verrouiller la prétendue supériorité.
L'islam de France doit choisir entre deux voies radicalement opposées : gagner en même temps l'indifférence et le respect de la société où il vit, ou continuer à mépriser la laïcité républicaine et les droits de la personne humaine en engendrant l'islamophobie.
Ni les gouvernants, ni les opposants politiques, ni les philosophes ne lui demandent de faire le bon choix. Face à la violence islamique, comme plus généralement face à la conception violente de Dieu dans les religions monothéistes, les uns et les autres restent enfermés dans l'aveuglement volontaire ou/et dans la lâcheté.
Cette attitude est aussi celle des autres gouvernants de l'Europe. Après le mépris qu'ils ont affiché pour le peuple suisse à l'annonce de son choix démocratique contre les minarets, un autre événement le montre : à Amsterdam se déroule un procès inique qui n'a toujours pas, à ce jour, provoqué leurs protestations. Le député hollandais Geert Wilders y est mis en accusation pour avoir mis en lumière, notamment dans son film FITNA, le lien évident de cause à effet entre les appels à la violence contenus dans le Coran et la violence effectivement commise par de nombreux musulmans. Pire : c'est Wilders qui est accusé d'incitation à la violence et à la haine !
Ce que sont en train de nous dire les gouvernants européens et les autres responsables politiques c'est que le triomphe planétaire de la violence religieuse est inéluctable.
Pour nos enfants et petits-enfants, pour tous ceux des générations futures, nous devons arracher ces irresponsables à leur fatalisme et à leur lâcheté.
(*)Source: le Monde