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Colloque Franco-allemand de Lyon

Le 7 octobre 2011, s'est tenu à l'IEP de Lyon, un colloque franco-allemand sur le thème:

 

Visions comparées de l'euro

 

Les videos de ce colloque sont disponibles sur

 


www.cercledu29mai2005.eu

 

 

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Eclats Républicains

Si vous le souhaitez, vous pouvez recevoir le livre "Eclats Républicains" de Simon Archipenko, Président de Voltaire République. Le  livre est paru en septembre 2007. La réception est gratuite. Si vous souhaitez contribuer à l'effort envoyez un don au siège de l'Association . Voltaire République - 73, cours Richard Vitton 69003 LYON. Pour recevoir le livre envoyez un courriel à: voltaire.republique@laposte.net

Présentation

Citoyen !

VOLTAIRE REPUBLIQUE  est un mouvement qui veut défendre et promouvoir les idées républicaines issues du siècle des Lumières et dont l’un des principaux penseurs fût Voltaire. En qualité de mouvement laïque et républicain, l’association se fait un devoir de répandre sa pensée dans toutes les sphères de la vie politique, économique et sociale de la France et dans une Europe débarrassée de son idéologie libérale dont les citoyens français ont rejeté les bases lors du scrutin du 29 mai 2005. L’association ne s’interdit aucune action et aucun prosélytisme dans le monde.

VOLTAIRE REPUBLIQUE  est fondée par des républicains engagés dans la vie de la Cité, venus d’horizons divers, patriotes qui veulent pour la France une république digne de son histoire et de celle qu’ils veulent léguer aux générations futures.
Article II des statuts de l’association   
VOLTAIRE REPUBLIQUE  est une association où, seul le nom de Citoyen compte. Elle rejette toute idée de communautarisme, sous quelque forme que ce soit.
Tous les adhérents, sans distinction y sont honorés pour leur travail voué au bien public, et tourné vers la République.
Voltaire république ne se revendique pas en parti politique; elle est politique. A ce titre ses adhérents sont libres d’appartenir ou de ne pas appartenir à un parti . Aussi, elle accueille en son sein les citoyens venus de tous horizons démocratiques et républicains, sans exclusive d’appartenance.
L’association n’importe pas en son sein les clivages et les pratiques qui y sont attachés. Le citoyen qui n’accepte pas ces principes fondateurs de Voltaire République et des Jeunes Voltairiens n’ont pas leur place au sein de l’association.
Voltaire République est engagée dans la vie de la Cité.  Elle invite les citoyens à en être les acteurs dans les associations, les organisations syndicales étudiantes, de salariés, patronales, artisanales et familiales.
Voltaire République et les Jeunes Voltairiens sont organisés dans leur ville, leur département, leur facultés, leurs entreprises et, sur le plan national.

Salut et fraternité

Voltaire République et les Jeunes Voltairiens


Nous contacter :
voltaire.republique@laposte.net

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24 mars 2010 3 24 /03 /mars /2010 08:46
Nous publions in extenso la lettre qu'Eric Zemmour adresse au président de la LICRA. Nous nous félicitons que son président, Alain Jakubowicz à qui nous attribuons des qualités de valeurs morales, ne se fourvoie pas avec les associations indigénistes indigentes.
Même si nous ne partageons pas, loin s'en faut, les analyses politiques d'Eric Zemmour, notamment quant à son bonapartisme échevelé, voltairiens nous sommes et nous soutenons le journaliste contre les attaques dont il fait l'objet.


*

Monsieur le Président,
 
Je fais suite à notre rencontre à l’instigation de mon avocat, Olivier PARDO. Cette rencontre nous a permis de nous rendre compte qu’il y avait bien eu un malentendu et une confusion non seulement dans la reprise de mes propos par les médias, mais également dans l’analyse qui a pu ensuite en être faite et qui a conduit à ce déchainement médiatique à mon encontre.
 
En effet, je n’ai jamais dit contrairement à ce qui a pu être colporté dans les médias que  «tous les délinquants sont Arabes et noirs», mais que «la plupart des délinquants sont Arabes et noirs.»
 
Ma volonté n’a jamais été de stigmatiser «  les noirs ou les arabes » comme des délinquants, mais si cette phrase, sortie de tout contexte, a pu heurter, je le regrette.
 
La mise en scène tout de gouaille cynique d’un Ardisson sur Canal +, qui prévient d’avance par un panneau comme dans les dessins animés de Tex Avery : «Attention, Zemmour dérape», et qui mime un effarement scandalisé d’autant plus surjoué qu’il est enregistré et inséré a posteriori, tandis que pendant l’émission, il avait pris un air patelin, pour me glisser à l’oreille : «tu as un rôle très important dans la société de dire les vérités qui dérangent...Ne t’inquiète pas, je te protégerai au montage...» Car si mes propos étaient si infâmes à ses yeux, que ne les a-t-il coupés au montage ?
 
D’autres sont allés plus loin. J’aurais déclaré : «tous les Arabes et noirs sont délinquants.» C’est ainsi que l’a pris - ou a voulu le comprendre- un membre éminent du CSA, Rachid Arhab, qui a rétorqué à la cantonade : «on peut être Arabe et membre du CSA». Mais était-ce le sujet ? Des journalistes m’ont même demandé si j’avais voulu dire qu’ils «étaient délinquants parce qu’arabes et noirs». Et ils se sont étonnés que je refuse de leur répondre.

Je n’ai bien entendu pas voulu dire tout cela. Je connais trop la souffrance réelle de mes compatriotes «Arabes et noirs», honnêtes travailleurs, parents intègres, qui se sentent «salis» par les exactions des bandes de jeunes gens qui ont la même origine qu’eux. Je le sais d’autant mieux qu’avec mon patronyme, je me souviens du temps pas si lointain - les années 70- où une bande de truands célèbres - les frères Zemour - défrayaient la chronique criminelle, la honte dans les yeux de mon grand-père; et accessoirement, l’attente interminable dans les aéroports pour la vérification vétilleuse - et sans ordinateur- de mon identité. Mon grand-père souffrait en silence pour «son nom traîné dans la boue», mais il n’a jamais prétendu que nos homonymes n’étaient pas des brigands de grand chemin !
 
On a volontairement oublié que ma désormais fameuse phrase n’était qu’une réponse aux arguments développés par les autres intervenants selon laquelle «la police n’arrête que les Arabes et noirs». Cette double «stigmatisation» - et de la police républicaine - et des «Arabes et noirs» ne choque personne. Les «Arabes et noirs» peuvent être distingués du reste «de la communauté nationale» s’ils sont héros ( le livre de Thuram exaltant les héros noirs) ou victimes. Dans tous les autres cas, il est infâme de les distinguer. Cette injonction universaliste conviendrait assez bien à mon tempérament assimilationniste. J’ai tendance à ne voir dans tous les Français que des enfants de la patrie, sans distinction de race ni de religion, comme dit le préambule de notre Constitution.
 
Mais voilà que l’on me reproche aussi cette position, que l’on juge désuète, très IIIème République, exhalant un fumet néo-colonialiste. Au nom du droit à la différence, de la modernité, on doit pouvoir exalter ses racines et l’enrichissement d’une société multiculturelle. Mais quand vous avez l’outrecuidance de montrer l’envers de ce décor riant, on redevient furieusement universaliste !
 
J’ai eu le malheur d’ajouter : c’est un fait ! J’aurais sans doute dû ajouter «malheureusement». Je ne me réjouis ni pour eux ni pour la société française; mais l’autruche n’est pas mon modèle. On me rétorque un peu facilement qu’il n’y a pas de statistiques ethniques pour prouver mes dires. Pourtant, devant une commission parlementaire du Sénat, Christian Delorme, surnommé «le curé des Minguettes», ne déclarait il pas : « en France, nous ne parvenons pas à dire certaines choses parfois pour des raisons louables. Il en est ainsi de la surdélinquance des jeunes issus de l’immigration qui a longtemps été niée, sous prétexte de ne pas stigmatiser. On a attendu que la réalité des quartiers, des commissariats, des tribunaux, des prisons, impose l’évidence de cette surreprésentation pour la reconnaître publiquement. Et encore, les politiques ne savent pas encore en parler.»
 
Il y a quelques années, une enquête commandée par le ministère de la justice, pour évaluer le nombre d’imans nécessaires, évaluait le pourcentage de «musulmans dans les prisons» entre 70 et 80%. En 2004, l’islamologue Farhad Khosrokhavar, dans un livre «L’islam dans les prisons ( Balland) confirmait ce chiffre. En 2007, dans un article du Point, qui avait eu accès aux synthèses de la Direction Centrale de la Sécurité Publique ( DCSP) et de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) on évaluait entre 60 et 70% des suspects répertoriés issus de l’immigration. Il y a près de dix ans, la commissaire Lucienne Bui Trong, chargée des violences urbaines à la direction centrale des RG relevait que 85% de leurs auteurs sont d’origine maghrébine. Dans un article du Monde, du 16 mars 2010, les rapports des RG sur les bandes violentes, établissaient que 87% étaient de nationalité française; 67% d’origine maghrébine et 17% d’origine africaine. La «plupart» est donc, au regard de ces chiffres, le mot qui convient.
 
Mes contempteurs pourraient d’ailleurs me rétorquer que ces chiffres prouvent bien que les personnes issues de l’immigration sont défavorisées, puisque depuis Victor Hugo, on sait bien que c’est la misère qui crée la délinquance. On pourrait aussi rappeler que dans tous les pays d’immigration, les derniers arrivés donnent souvent les gros effectifs à la délinquance - Irlandais dans l’Amérique du XIXème siècle, Marocains dans l’Israël des années 50, Russes aujourd’hui. Ces arguments ne sont d’ailleurs pas sans fondement, mais on ne me les présente nullement. On exige seulement que je me taise.
 
On me reproche aussi de contester le principe de «discrimination». Mais je continue de penser que le concept même de «discrimination» est dangereux, qu’il pousse à la délation et l’irresponsabilité. Depuis quand n’a-t-on plus le droit en France de contester le bien fondé d’une loi ? Cette question des discriminations est potentiellement explosive dans un pays égalitaire comme la France. Quand certains grands patrons déclarent qu’ils n’embaucheront plus désormais que «des gens issus de l’immigration, et en tout cas pas des mâles blancs», c’est aussi une discrimination, mais personne ne s’en soucie. C’est pour éviter ces querelles sans fin que j’explique que « la discrimination, c’est la vie », c’est à dire la liberté de choix. Il faut traiter les problèmes réels autrement. En tout cas, on peut en débattre dans un pays libre.
 
Il existe aujourd’hui une ambiance délétère dans le débat démocratique français. Le pays de Voltaire :« je ne suis pas d’accord avec vous mais je me battrai pour que vous puisiez le dire » devient le pays de Torquemada qui tue l’hérétique pour sauver son âme. Pourquoi les journalistes qui prétendent faire un portrait de moi, s’empressent ils de demander à mes employeurs s’ils me garderont leur confiance ? Il y a aujourd’hui en France une ambiance maccarthyste qui réclame «l’interdiction professionnelle» comme exutoire des dérapages. C’est ma mort sociale qui est réclamée.
 
Notre rencontre a eu le mérite d’ouvrir un dialogue qui je l’espère pourra se prolonger, hors de l’enceinte d’un tribunal.
 
Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l’assurance de mes sentiments distingués.
 
 
 
Eric ZEMMOUR


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