Nous ne revenons pas ici sur le rejet de la part du candidat se réclamant de l'héritage gaulliste(!), Nicolas Dupont Aignan, d'acceptation du soutien par les républicains jacobins responsables, militants, citoyens de la République française lui avaient pourtant apporté suite au désistement de Jean-Pierre Chevènement que nous soutenions mais que nous ne pouvions suivre dans sa démarche pro hollandiste, tant le candidat désormais président de la République est un européiste militant.
Ce refus de Nicolas Dupont-Agnan se comprend aujourd'hui quand bien même les discours, particulièrement ceux prononcés à Paris et la "galéjade" Marine Le Pen premier ministredu candidat signaient la prémisse de ce qui aujourd'hui est officiel et acté dans un journal qui ne peut pas se revendiquer du gauchisme triomphant, Valeurs Actuelles, entretien où nous relevons un énorme contre sens historique quant au patriotisme intrinsèque de la droite(sic).
Nous conservons vis à vis des militants de ce mouvement, sincères dans leur démarche, mais néanmoins abusés, toute notre estime. Nicolas Dupont Aignan fait un choix qui lui appartient légitimement ne pourra désormais qu'être classé dans un camp factieux d'une droite qui lorgne du coté de l'extrême. Ce n'est en aucun cas notre combat.
<< Ce n’est pas la gauche, la France ! Ce n’est pas la droite, la France ! Naturellement, les Français, comme de tout temps, ressentent en eux des courants. Il y a l’éternel courant du mouvement qui va aux réformes, qui va aux changements, qui est naturellement nécessaire, et puis, il y a aussi un courant de l’ordre, de la règle, de la tradition, qui, lui aussi, est nécessaire. C’est avec tout cela qu’on fait la France. Prétendre faire la France avec une fraction, c’est une erreur grave, et prétendre représenter la France au nom d’une fraction, c’est une erreur nationale impardonnable. >>
Charles De Gaulle. Entretien avec Michel Droit, troisième Partie. 15 décembre 1965.