18 décembre 2008
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11:36
Geste calculé? Vraisemblablement.
Journaliste appartenant à tel ou tel clan en lutte pour la futur prise de pouvoir en Irak? Possible.
Manipulation? Je l'ignore.
Mais ce lancer de chaussures, cette fois-ci réellement vu par la plupart d'entre-nous, a et aura pour l'Histoire autant de retentissement que celui (prétendument attribué) à Nikita Khrouchtchev à l'ONU au début des années 60.
George Walker Bush a eu et continuera à plaisanter; il n'occultera pas la seule et unique responsabilité de son administration et des soutiens qu'il reçut de Londres et de Paris (n'est-ce pas monsieur l'actuel président de l'arépublique française? Alors que nous eûmes un discours de courage de Dominique de Villepin à la tribune de l'ONU!) dans cette action qui exprime avant tout le geste de désespérance et d'humiliation d'un peuple.
Je me dois de revenir sur les commentaires des folliculaires emplis en 2008 de courage comme des outres au moment du départ de ce président calamiteux pour son pays et pour le monde. Ces mêmes journalistes, en 2003, avaient pour la plupart, revêtu treillis, battle-dress et rangers, prêts à se battre jusqu'au dernier Irakien. Ils faisaient alors pieds et poings pour être "aux premières loges" de cette catastrophe annoncée et, le plus indécent pour qui se souvient encore, faisaient, à de rares exceptions, leur dévotion au drapeau américain en se gargarisant au Doboliou qui était tendance !
Je ne connais pas plus que quiconque Mountazer al-Zaïdi, ce journaliste Irakien. Mais en un geste court, il a à son niveau, lavé 5 ans d'humiliation rentrée.
Simon Archipenko
Journaliste appartenant à tel ou tel clan en lutte pour la futur prise de pouvoir en Irak? Possible.
Manipulation? Je l'ignore.
Mais ce lancer de chaussures, cette fois-ci réellement vu par la plupart d'entre-nous, a et aura pour l'Histoire autant de retentissement que celui (prétendument attribué) à Nikita Khrouchtchev à l'ONU au début des années 60.
George Walker Bush a eu et continuera à plaisanter; il n'occultera pas la seule et unique responsabilité de son administration et des soutiens qu'il reçut de Londres et de Paris (n'est-ce pas monsieur l'actuel président de l'arépublique française? Alors que nous eûmes un discours de courage de Dominique de Villepin à la tribune de l'ONU!) dans cette action qui exprime avant tout le geste de désespérance et d'humiliation d'un peuple.
Je me dois de revenir sur les commentaires des folliculaires emplis en 2008 de courage comme des outres au moment du départ de ce président calamiteux pour son pays et pour le monde. Ces mêmes journalistes, en 2003, avaient pour la plupart, revêtu treillis, battle-dress et rangers, prêts à se battre jusqu'au dernier Irakien. Ils faisaient alors pieds et poings pour être "aux premières loges" de cette catastrophe annoncée et, le plus indécent pour qui se souvient encore, faisaient, à de rares exceptions, leur dévotion au drapeau américain en se gargarisant au Doboliou qui était tendance !
Je ne connais pas plus que quiconque Mountazer al-Zaïdi, ce journaliste Irakien. Mais en un geste court, il a à son niveau, lavé 5 ans d'humiliation rentrée.
Simon Archipenko