18 septembre 2007
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Pour survivre, certains pouvoirs doivent s’appuyer sur une logique de guerre
La politique du président parvenu à l’Elysée aura fait long feu plus rapidement qu’attendue. A l’issue des élections présidentielles et législatives avec des amis nous devisions sur la durée du nouveau pouvoir. Certains se voyaient dans un cinquième tour, grâce au mouvement social.
En ce mois de juin, je leur disais en l’occurrence ceci :
« Pour être crédible un pouvoir a besoin d’un assise interne forte. S’il la perd, il ira chercher d’aventure une nouvelle virginité sur le plan international. Le président parvenu à l’Elysée risque de se fracasser la tête face aux réalités économiques des plus mauvaises qui sourdent déjà depuis les Etats Unis. (Je rappelle que nous étions en juin). Si ce pouvoir souhaite perdurer jusqu’à la fin de son mandat et rebondir sur un nouveau mandat, il ira chercher la guerre en s’alignant sur la politique va-t-en guerre de George Walker Bush. »
Les déclarations de Rodomont Kouchner faites dimanche 16 septembre sur RTL ont vite fait tomber les masques. Le fracassement est une réalité. Une fois opérés les effets d’annonces, cadeau de 13 milliards d’euros aux grands de ce pays versus charité octroyée à Martin Hirsch, mesures liberticides pour ancrer l’électorat d’extrême droite dans le giron présidentiel[1], le principe de réalité venant de la crise des prêts immobiliers aux Etats Unis d’Amérique plombe déjà la politique économique du pouvoir fraîchement élu. La crédibilité européenne, par l’acceptation de la France du Mini Traité Simplifié devenu Maxi Traité Compliqué[2], est mise en cause par Angela Merkel en eprsonne. La crédibilité intérieure étant déjà écornée, il faut aller hurler au loup iranien avec la meute Deubeuliesque. Rodomont Kouchner a été chargé de cette tâche. Le french doctor connu pour son image sabre au clair en Irak dès 1991, au Kosovo, de nouveau en Irak en 2003 vient de lancer un signe fort en direction des terroristes :
« Messieurs, il est temps que vous opériez un ou plusieurs attentats en France ».
La logique est implacable. Fort de la montée des tensions autour du dossier iranien, le parvenu à l’Elysée aura toutes les cartes en main pour en appeler au rassemblement national, à l’union sacrée face à tous les dangers qu’il aura suscités.
Mohamed El Faradeï, qui dirige l’A.I.E.A., prix Nobel de la paix, vient de rappeler que l’Iran n’était pas dans une phase d’activité de fabrication nucléaire clandestine et que les temps était toujours à la diplomatie requissent-ils se dérouler dans un période longue. Seules les autorités bushiennes ont applaudi, et pour cause la position kouchnérienne[3].
Pour faire face à ce virage à 180° de la politique de la France, il est temps de rappeler que notre pays, par la voix de Dominique de Villepin alors Ministre des Affaires étrangères, a tenu un tout autre discours à l’ONU. Celui de la France des Lumières.
Simon Archipenko
____________
[1] Qand Marine Le Pen fera-t-elle son entrée dans un ministère ?
[2] Le texte est grevé de renvois à d’autres traités ou autres textes donc : ILLISIBLE !
[3] La première victime de ce dommage collatéral risque d’être Hillary Clinton elle-même, G.W. Bush pouvant ainsi facilité une succession républicaine à son administration.
La politique du président parvenu à l’Elysée aura fait long feu plus rapidement qu’attendue. A l’issue des élections présidentielles et législatives avec des amis nous devisions sur la durée du nouveau pouvoir. Certains se voyaient dans un cinquième tour, grâce au mouvement social.
En ce mois de juin, je leur disais en l’occurrence ceci :
« Pour être crédible un pouvoir a besoin d’un assise interne forte. S’il la perd, il ira chercher d’aventure une nouvelle virginité sur le plan international. Le président parvenu à l’Elysée risque de se fracasser la tête face aux réalités économiques des plus mauvaises qui sourdent déjà depuis les Etats Unis. (Je rappelle que nous étions en juin). Si ce pouvoir souhaite perdurer jusqu’à la fin de son mandat et rebondir sur un nouveau mandat, il ira chercher la guerre en s’alignant sur la politique va-t-en guerre de George Walker Bush. »
Les déclarations de Rodomont Kouchner faites dimanche 16 septembre sur RTL ont vite fait tomber les masques. Le fracassement est une réalité. Une fois opérés les effets d’annonces, cadeau de 13 milliards d’euros aux grands de ce pays versus charité octroyée à Martin Hirsch, mesures liberticides pour ancrer l’électorat d’extrême droite dans le giron présidentiel[1], le principe de réalité venant de la crise des prêts immobiliers aux Etats Unis d’Amérique plombe déjà la politique économique du pouvoir fraîchement élu. La crédibilité européenne, par l’acceptation de la France du Mini Traité Simplifié devenu Maxi Traité Compliqué[2], est mise en cause par Angela Merkel en eprsonne. La crédibilité intérieure étant déjà écornée, il faut aller hurler au loup iranien avec la meute Deubeuliesque. Rodomont Kouchner a été chargé de cette tâche. Le french doctor connu pour son image sabre au clair en Irak dès 1991, au Kosovo, de nouveau en Irak en 2003 vient de lancer un signe fort en direction des terroristes :
« Messieurs, il est temps que vous opériez un ou plusieurs attentats en France ».
La logique est implacable. Fort de la montée des tensions autour du dossier iranien, le parvenu à l’Elysée aura toutes les cartes en main pour en appeler au rassemblement national, à l’union sacrée face à tous les dangers qu’il aura suscités.
Mohamed El Faradeï, qui dirige l’A.I.E.A., prix Nobel de la paix, vient de rappeler que l’Iran n’était pas dans une phase d’activité de fabrication nucléaire clandestine et que les temps était toujours à la diplomatie requissent-ils se dérouler dans un période longue. Seules les autorités bushiennes ont applaudi, et pour cause la position kouchnérienne[3].
Pour faire face à ce virage à 180° de la politique de la France, il est temps de rappeler que notre pays, par la voix de Dominique de Villepin alors Ministre des Affaires étrangères, a tenu un tout autre discours à l’ONU. Celui de la France des Lumières.
Simon Archipenko
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[1] Qand Marine Le Pen fera-t-elle son entrée dans un ministère ?
[2] Le texte est grevé de renvois à d’autres traités ou autres textes donc : ILLISIBLE !
[3] La première victime de ce dommage collatéral risque d’être Hillary Clinton elle-même, G.W. Bush pouvant ainsi facilité une succession républicaine à son administration.
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